Sommaire
- Développeur : Midgar Studio (France)
- Date de sortie : 2017 (PC) 2018 (consoles)
- Type d'exclu : Aucune (dispo sur PC, à venir cette année sur Xbox One, PS4 et Switch)
Hover, c'est quoi ? Hover, pour les moins jeunes d'entre nous, c'est d'abord ce jeu de capture de drapeau offert avec Windows 95, si vous avez la ref'. Pour tous les autres, Hover, c'est une (tentative de) suite spirituelle à un certain Jet Set Radio, qui avait réussi haut la main son Kickstarter en 2014.
Et du coup, c'est bien ? Hmmm, c'est compliqué. Vraiment. Débarrassé de son sous-titre "Revolt of Gamers" depuis la triste et célèbre affaire du Gamergate, le jeu de Midgar Studio s'est affiché sous un bien mauvais jour, qui risque fort de durer d'ici la sortie du titre en 2018 sur PlayStation 4, Switch et donc Xbox One, sachant que la version PC est disponible depuis un an. Malgré ses nombreuses années de développement, Hover ne semble pas être sorti du stade de prototype, et on peut s'en rendre compte dès la phase de tutoriel, qui nous permet d'admirer l'étrange ergonomie du jeu mais également sa très étrange palette de couleurs, sans même mentionner le mapping ô combien ubuesque de ses commandes.
Mais qu'importe, nous en avons vu d'autres, et malgré sa caméra encore en train de décuver, nous avons rejoint la Rébellion pour tenter de défaire le Grand Admin (nous n'inventons rien), qui tente de circoncire toute forme d'amusement ludique dans cet étrange univers maladroitement orwellien. Que dire, si ce n'est qu'avec sa physique flottante, son hub maladroit et ses objectifs peu clairs, les quelques minutes passées sur Hover ont été longues, très longues. Et ce n'est pas son système de tricks sans originalité ni la possibilité de recruter de nouveaux rebelles qui fera passer la pilule.
ON L'ATTEND... PAS DU TOUT !
Hover a beau jouer les révoltés, il ne risque a priori pas de faire trembler les murs. Près de 20 ans après sa sortie, l'emblématique Jet Set Radio peut continuer à profiter de sa douce retraite anticipée : la relève n'est absolument pas prête.
Thomas Pillon