CONTENU

1. Modes de jeu

On le sait, il n'y a pas que les matches simples dans la vie. La paresse est de mise chez PES 2017 qui, s'il ajuste bien sa Ligue des Masters et offre toujours de quoi se faire ses coupes et championnats, ainsi que son "Vers une Légende" pour incarner un joueur fictif de sa création ou réel de son choix, n'a tout simplement rien de neuf à apporter. Les entraînements n'ont pas bougé en trois ans et les Duels, qui conservent vos stats et notent votre style de jeu, ne suffisent pas. FIFA 17 propose toujours plus de distractions, en plus de renouer avec les habituelles compétitions personnalisables et une Carrière (joueur ou coach) qui gagne en densité avec des objectifs précis à tenir. Les ateliers pour se faire la main se renouvellent et s'avèrent bien fichus et le très addictif FUT rajoute encore de quoi rendre accro, avec un défi de création d'équipe et des tournois... Et puis il y a l'Aventure, carrière scénarisée qui, si elle déçoit un peu par son manque de profondeur, à le mérite d'initier quelque chose pour les jeux de foot et se verra à coup sûr enrichie dans la prochaine édition. But pour FIFA 17 !


2. Online

Lorsqu'il est question de s'amuser en ligne, une fois de plus, les japonais ont du mal à faire des propositions qui marquent. Le FUT de FIFA, bien rôdé et ultra populaire avec ses packs suscitant l'excitation, n'est pas inquiété une seconde par sa copie, le MyClub, ses recruteurs et ses ballons donnant une recrue aléatoire ; on trouve des parties rapides seuls ou à plusieurs et des Saisons dans chaque camp, avec un matchmaking qui s'opère rapidement et efficacement sur FIFA 17 là où PES mouline un peu avec, en outre, une interface bien vieillotte. Bonne nouvelle néanmoins pour PES, les problèmes de mises à jour régulières de l'an passé ont l'air d'être de l'histoire ancienne et les lags semblent assez rares - pour le moment. But pour FIFA 17 !


3. Habillage & licences

Konami peut difficilement lutter face Electronic Arts. Mais il continue de se débattre avec ses Ligues des Champions européenne et asiatique ainsi que ses championnats sud-américains. En dépit de partenariats avec Dortmund, Liverpool et surtout le FC Barcelone, il lui manque toujours de quoi rivaliser avec la pléthore d'effectifs et kits authentiques d'en face. Mais le menu Editeur permettant toutes les fantaisies... Côté habillage, cela reste aussi très maigre, même si on appréciera que les replays et célébrations aient droit à davantage de dynamisme. Enfin, FIFA demeure intraitable dans ces domaines. But pour FIFA 17 !


4. Commentaires & ambiance

Grégoire Margotton et Daren Tulett rempilent pour PES 2017... et ce n'est toujours pas ça. Si le premier arrive à instiller un semblant d'excitation aux rencontres, le deuxième s'adjuge des répliques qui font pschitt la plupart du temps. Sans parler de quelques problèmes de synchronisation ou de redondance assez pénibles. En outre, à quelques chants près, les encouragements des spectateurs semblent encore un peu génériques quand FIFA sort la grosse artillerie en permanence et fait dans le télévisuel. Cela dit, Pierre Ménès ne parvient pas à se montrer aussi pertinent et impertinent qu'on aurait pu l'imaginer, là où Hervé Mathoux, qui a enfin enregistré de nouveaux commentaires, continue de faire le job avec assurance. But pour FIFA 17 !


FIN DU MATCH !