AngelIci Angel. Votre seule et unique source dans la vie scandaleuse de l'élite du jeu vidéo. Quels sont les jeux sorti en 2008 que mon esprit critique, largement supérieur à vous autres plébéiens, valide ? Voici ma réponse, buvez mes paroles mes fidèles. You know you love me, xoxo. Gossip Tiep.

Mes 5 jeux de l'année :

Braid est incontestablement un de ces jeux que l'on continuera de citer dans plusieurs années. Jonathan Blow a réussi un véritable chef d'oeuvre qui révolutionne la manière que l'on a d'appréhender le jeu vidéo. Tous les codes du genre sont explosés, aussi bien du point de vue narratif que dans les mécaniques de gameplay. Il n'y a pas un seul aspect qui ne soit pas brillamment pensé et réalisé. Passer à côté de ce titre lorsque l'on aime intellectualiser le jeu vidéo serait une grave erreur qui mériterait la lapidation.

Braid

Mettre ce troisième volet de Phoenix Wright dans la sélection 2008 relève un peu de la mauvaise foi, puisque le jeu est déjà sorti sur GBA il y a belle lurette. Mais puisque pour nous, pauvres européens que nous sommes, il n'est sorti officiellement qu'il y a quelques mois, sa place est justifiée. Surtout qu'il s'agit incontestablement du meilleur épisode de la série, qui clôt magistralement les péripéties judiciaires de notre ami phoenix. Les enquêtes sont plus drôles et tordues que jamais et la trame scénaristique rondement ficelées.

Pheonix Wright Ace Attorney : Trials and Tribulations

Dans la guerre du football virtuel, mon avis est définitif : FIFA est le grand gagnant. Electronic Arts a bien su se reprendre en main là où Konami au contraire a laissé stagner sa franchise. Le résultat est simple, FIFA est actuellement le titre de football qui permet de développer le jeu le plus précis et tactique mais surtout le plus réaliste et crédible. Du plus, la grosse quantité de licences et l'effort fourni dans la modélisation des stades et autres chants de supporters participent à une immersion totale.

FIFA 09

Il est sorti depuis un moment déjà, mais impossible pour moi de ne pas mettre Zack & Wiki dans ce top de l'année. Capcom a réinventé le point & click en y incluant une utilisation de la wiimote toujours inégalée. Les gestes se font naturellement sans que l'on bataille une seul seconde à cause d'une maniabilité bancale. De plus, malgré son look enfantin, les énigmes sont assez costaudes pour que même les vieux roublards de la génération LucasArts s'arrachent les cheveux. Vous cherchez un jeu hardcore gamer sur Wii ? Le voilà !

Zack & Wiki : Le Trésor de Barbaros

Castle Crashers est un magnifique beat'em All à l'ancienne, superbement réalisé, mais surtout qui ne se prend pas au sérieux. Le style graphique façon cartoon déboîte et la jouabilité est tellement simple que même votre petit cousin provincial pourra y jouer sans poser de question. Les gags ne volent pas très haut et donnent parfois dans la scatophilie, mais ils fonctionnent parfaitement. Bref, il s'agit d'une vraie petite merveille qui, lorsque l'on y joue en multi, bat tous les records de fun.

Castle Crashers

J'ai aimé aussi :

Gears of War 2, Pain, Professeur Layton et l'étrange Village, World of Goo

MON COUP DE CŒUR

Je me réjouis d'assister à un retour des "petits" jeux débilos qui ne se prennent pas du tout au sérieux, mais qui pourtant offrent une véritable originalité et un niveau de fun que les blockbusters tatapoum à douze milliards de polygones nous avaient presque fait oublier. Je bénis donc les plates-formes de téléchargement type PSN et Xbox Live, mais aussi la DS, qui sont un véritablement tremplin pour ces rares développeurs qui ont des idées et qui privilégient l'esthétique de bon goût et le plaisir de jeu plutôt que la technique.

MON COUP DE GUEULE

Mon coup de gueule fait justement suite à mon coup de cœur, puisqu'il concerne la multitude de suites de suites de franchises qui inondent le marché et que l'on nous matraque à coup de buzz marketing. A force de faire des études de marché pour trouver ce qui est le plus commercialement rentable, les éditeurs finissent par ne prendre aucun risque et enchaînent les titres qui transpirent le déjà-vu, à la technique de plus en plus impressionnante mais au gameplay creux comme une coquille de noix.