LES P'TITS PAPIERS #10. L'industrie du jeu vidéo repose majoritairement sur la sainte trinité joueur - éditeur - développeur. Jusqu'alors, si les communications entre éditeurs et développeurs étaient évidemment vivaces, une certaine opacité concernait leurs rapports aux joueurs. L'arrivée du web 2.0 a permis de donner à ces derniers leur voix au chapitre, notamment à travers les réseaux sociaux, leur conférant dès lors un pouvoir d'influence important. Plus tard, des initiatives comme Steam Greenlight ou Kickstarter les ont même placé en tant que grands décisionnaires, à même de faire la pluie et le beau temps dans le milieu. Les développeurs ont eux aussi profité du crowdfunding pour zapper l'intermédiaire que représentait l'éditeur, et interagir directement avec le joueur. Si les bienfaits de ce phénomène ont été maintes fois montrés, tout est-il pour autant si rose ?
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Nicolas Courcier est directeur éditorial chez Pix'n Love - maison spécialisée dans la publication d'ouvrages sur le jeu vidéo - et auteur de livres comme Zelda. Chronique d'une saga légendaire, La Légende Final Fantasy VII ou Metal Gear Solid. Une oeuvre culte de Hideo Kojima. Chaque semaine, en alternance avec Mehdi El Kanafi, il fera escale sur Gameblog.fr afin de griffonner ces p'tits papiers autour d'une actualité, d'un thème ou d'un jeu, analysant à sa manière une partie du paysage vidéoludique.