Depuis son annonce il y a deux ans, MindsEye intrigue grandement. Il faut dire aussi que ce GTA-like à la sauce futuriste a tardé à se montrer concrètement. Mais, les choses s’accélèrent enfin en ce début d’année 2025 ! Après un premier trailer au State of Play de février, Build A Rocket Boy a dévoilé une nouvelle bande-annonce tout en fixant sa date de sortie à la fin du printemps.

En parallèle de cette diffusion, nous avons eu l’opportunité de nous entretenir avec Leslie Benzies, le game director de MindsEye, et Adam Whiting, son assistant. Avec eux, on a parlé du héros Jacob Diaz, de la richesse que vous promet Redrock City, d’IA et de liberté de gameplay.

MindsEye, la promesse cinématographique

Build A Rocket Boy est encore un jeune studio, mais compte plusieurs vétérans dans ses rangs. Forts de leurs expériences, ces derniers revendiquent clairement leur envie de faire évoluer le paysage vidéoludique dans un contexte bien particulier. En effet, il n’a pas échappé à Leslie Benzies que « le divertissement a été irrémédiablement modifié à notre époque où les progrès technologiques, la culture à la demande et la gratification instantanée sont la norme  ».

MindsEye : Robot de Redrock.
© Build A Rocket Boy.

C’est pourquoi MindsEye s’annonce comme « une aventure narrative bien ficelée avec des points d'ancrage contextuels dans la culture actuelle et une connexion émotionnelle avec les personnages ». Benzies donne également la couleur en promettant un bel équilibre entre les séquences « spectaculaires », où prime l’adrénaline, et d’autres moments « plus calmes, consacrés au développement des personnages ». L’objectif est de proposer un rythme idéalement dosé, qui puisse en même temps permettre de nous attacher au casting.

Depuis le début, nous voulions offrir une expérience linéaire cinématographique avec un savant mélange de futurisme et d'imagination. C’est un peu comme les blockbusters d'action et les émissions de télévision que nous aimons regarder. Les jeux, eux, permettent aux joueurs d'être immergés dans le feu de l'action et d'avoir le contrôle sur ce qui se passe à l'écran.

Leslie Benzies, pour Gameblog.

La conception d’un jeu ambitieux

MindsEye n’est pas le seul chantier en cours chez Build A Rocket Boy. Les équipes planchent également sur Everywhere, une plateforme communautaire qui sert en même temps de hub de jeu où tester des créations de toutes sortes, dont le fameux GTA-like. Même si le premier s’inscrit dans « un monde de fantasy », qui laisse place à l’imagination, et le second « un monde réaliste », leur compatibilité est rendue possible grâce à l’« écosystème Arcadia » comme le nomme Benzies. Ce dernier est tout simplement l’outil de conception du studio, commun à la fois au hub et aux jeux qu’il abritent pour s’assurer que tout fonctionne bien ensemble.

Vous l’aurez compris, Build A Rocket Boy ne manque pas d’ambition pour MindsEye. C’est pourquoi le studio a opté pour un développement sous Unreal Engine 5. C’est la « puissance » et la « flexibilité » du moteur qui a séduit Leslie Benzies. Il ne cache d’ailleurs pas son admiration pour Tim Sweeney, le fondateur d’Epic Games, et plus spécifiquement pour sa vision de l’avenir « dans laquelle films, jeux et créativité fusionnent en un seul espace ». Voilà qui fait écho au projet derrière le premier jeu du studio.

Réaliser MindsEye sous Unreal Engine 5 offre une fidélité visuelle d’exception, des fonctionnalités de pointe et une technologie qui nous permet d'aller de l'avant sans avoir à développer notre propre moteur, ce qui peut souvent ralentir ou entraver le processus de création. Nous avons également travaillé sur UE5 pour que le jeu ait une identité propre, différente des autres projets construits sur le même moteur. Nous bénéficions donc des avantages d'un moteur graphique stable et bien établi, mais aussi de la flexibilité nécessaire pour repousser les limites dans les domaines que nous visons.

Leslie Benzies, pour Gameblog.

Le choix de l’Unreal Engine a été crucial sur un autre aspect de la production de MindsEye. Benzies rapporte que Felipe Busquets, le responsable des cinématiques, « s’est lancé un défi ». C’est ce qui lui a permis de « placer la barre très haut pour ce qui est de reproduire les personnages et leurs émotions ». C’est alors qu’Adam Whiting intervient. Il insiste sur la volonté du studio à produire « une expérience cinématographique de la plus haute qualité possible pour que les joueurs aient le sentiment de jouer à MindsEye comme s’ils étaient aux manettes de leur thriller d’action-aventure préféré ».

MindsEye : Marco Silva.
© Build A Rocket Boy.

Ensuite, Whiting précise davantage ce qu’il entend par « plus haute qualité possible ». Il nous explique que les équipes ont tenu à transposer toute une gamme de nuances dans l’expressivité des personnages. Cela a demandé de travailler avec des acteurs de talent, puis d’exploiter le moteur graphique pour retranscrire « la subtilité du langage corporel et des micro-expressions ». Le trailer paru en mars dernier nous donne déjà un aperçu du rendu voulu.

Nos personnages peuvent dire quelque chose pendant une cinématique, mais vous pouvez voir que ce qu’ils ressentent ne coïncide pas forcément, ce qui touche une corde sensible différente et donne une autre impulsion au discours. Nous voulons que les joueurs apprécient tous ces moments plutôt que de vouloir passer directement à la prochaine scène explosive.

Adam Whiting, pour Gameblog.

La futuriste Redrock City ouvre ses portes

Cela nous a semblé être le bon moment pour poursuivre sur l’histoire de MindsEye en elle-même, en commençant par le protagoniste : Jacob Diaz. Cet ancien militaire est « hanté par son passé », sauf qu’il « ne se souvient pas totalement de ce qui lui est arrivé » explique Whiting. Il va donc être question de recomposer sa mémoire fracturée. En ce sens, le jeu proposera un « récit d’auto-réalisation » qui résonnera particulièrement avec les enjeux technologiques de notre époque, entre utilisation personnelle et impact à plus large échelle. 

Au début, [Jacob] a l'impression de ne pas avoir d'emprise sur sa vie. Puis, au fil du récit, il comprend non seulement ce qui est advenu dans son passé, mais aussi en quoi sa future mission est cruciale pour l'humanité.

Adam Whiting, pour Gameblog.

MindsEye : Jacob Diaz.
© Build A Rocket Boy.

L’aventure se déroule dans la ville fictive et futuriste de Redrock City et ses alentours. Du propre aveu des développeurs dans de précédentes interview, certaines zones pourraient bien rappeler les coins reculés de Cyberpunk 2077 ou encore de Los Santos. Nous avons donc voulu savoir en quoi ce nouvel univers cyberpunk aura sa propre identité. Pour Whiting, la clé réside dans le fait de « s’inspirer du monde réel plutôt que d’autres médias ». L’objectif, avec MindsEye, est de « raconter une histoire, non seulement sur le monde que nous construisons, mais aussi sur le monde dans lequel nous vivons tous. Ainsi, nous voulons souligner des choses que nous devrions peut-être remettre un peu plus en question ».

Ainsi, pour donner corps à Redrock City et l’univers bâti autour, les équipes se sont appuyées sur ce qu’elles ont pu « anticiper de l’évolution des technologies ». Et à juste titre, semble-t-il, Whiting précisant qu’il voit « bon nombre de ces avancées prendre vie aujourd’hui ». Le studio aurait donc eu de l’intuition pour concevoir MindsEye et proposer un environnement à la fois « familier et cohérent, mais aussi animé et intéressant ».

Quand on construit un environnement de cette nature, on cherche toujours à coller à la réalité et à créer un espace qui soit crédible et agréable. Mais il doit aussi mettre l'accent sur des choses à côté desquelles on peut passer en traversant ces grandes villes.

Adam Whiting, pour Gameblog.

Puisque MindsEye se passe dans un monde cyberpunk, l’intelligence artificielle y occupe une place prépondérante. À notre époque où ses usages font l’objet de débats houleux et de controverses sérieuses dans le secteur vidéoludique, nous étions curieux de connaître le positionnement de Build A Rocket Boy quant aux craintes qu’elle peut susciter. C’est à nouveau Adam Whiting qui a tenu à répondre, assumant une posture à la fois progressiste et optimiste sur les apports de ces outils à la créativité et la productivité humaine.

Toutes les formes de technologies nous intriguent et l'IA est évidemment au premier plan de nos préoccupations. Les êtres humains ont toujours inventé des outils qui les ont aidés à repousser leurs limites. À chaque révolution technologique majeure, on craint que l’humain ne soit remplacé. C'est arrivé avec la calculatrice, l'ordinateur, et maintenant avec l'IA. Le temps étant la ressource la plus précieuse dont nous disposons, nous devrions voir l'IA comme un moyen d'être plus créatifs et donc d’être plus productif sur le temps que nous avons. De ce point de vue, c’est une bonne chose. Car l’ingéniosité et la créativité humaine ne seront jamais remplacées.

Adam Whiting, pour Gameblog.

MindsEye, un jeu narratif jusqu’à quel point ?

Quand on parle de jeu narratif, on pense spontanément à des jeux à choix offrant plusieurs embranchements et, potentiellement, plusieurs fins possibles (quelque chose à la Quantic Dream, en somme). Cependant, ce ne sera pas le cas pour MindsEye, afin de « garantir une qualité constante et cohérente » de l’histoire principale Ce sera donc une aventure linéaire, suivant un fil rouge qui sera le même pour tous les joueurs. Le studio voit aussi dans ce format une occasion d’encourager la construction d’une communauté et d’alimenter les conversations.

Nous ne voulons pas que les joueurs s’inquiètent de savoir s’ils ont eu la “meilleure” fin ou expérience possible. À la place, on a envie que cette histoire suscite des discussions et des théories, comme celles qu’on voit à propos de séries ou de films populaires.

Adam Whiting, pour Gameblog.

Même si MindsEye suivra l’histoire d’un point A à un point B, Adam Whiting promet une tonne de contenus additionnels à découvrir. Le studio a en effet voulu rendre accessible une pluralité de gameplay dans son titre, notamment grâce à Play Arcadia, une interface in-game ouvrant vers d’autres types de jeux (à la manière d’un Fortnite par exemple). Par ailleurs, ce sera aussi une manière d’enrichir l’histoire et ses personnages avec des éléments de scénario à découvrir en parallèle de la trame principale. Ces « quelques mini-jeux » seront proposés de façon facultative en fil de votre aventure.

Si vous jouez principalement pour l’histoire, vous pourrez suivre la campagne de mission en mission jusqu’à la fin. Mais, nous comprenons aussi que certains veulent sortir des sentiers battus et enrichir leur expérience avec du contenu additionnel, là où d’autres veulent juste lancer le jeu et profiter de l’aventure. Nous essayons donc de satisfaire les uns et les autres.

Adam Whiting, pour Gameblog.

MindsEye : Sebastian Paul.
© Build A Rocket Boy.

Là encore, on a voulu en savoir plus. On a donc demandé à Whiting s’il avait un exemple de mini-jeux à nous donner. Ce qu’il nous décrit est assez imagé pour commencer à comprendre comment ces mécaniques alternatives entreront en jeu dans l’aventure. En somme, attendez-vous surtout à des QTE invitant à appuyer sur telle ou telle touche au bon moment selon la mise en situation.

Par exemple, à un moment donné, un personnage dont vous essayez d'obtenir des informations est gravement blessé. Vous devez lui sauver la vie en pratiquant une réanimation cardio-pulmonaire (RCP). Le jeu comporte plusieurs éléments de ce genre. Mais je ne voudrais pas gâcher la surprise, car certains d'entre eux sont assez amusants et uniques, en plus de s’intégrer à l'histoire.

Adam Whiting, pour Gameblog.

Compte tenu de tous ces éléments, nous aurions bien aimé avoir quelques précisions sur la durée de vie du jeu, mais les développeurs veulent garder le secret. Cela dit, on sent leur enthousiasme face à toute la diversité que MindsEye devrait proposer. Entre les lignes, on comprend que le premier bébé de Build A Rocket Boy pourrait se prolonger longuement, voire prendre la forme d’un jeu-service au travers de Play Arcadia. En effet, le studio prévoit d’ajouter régulièrement du nouveau contenu et potentiellement à un rythme soutenu.

Nous voulons que les joueurs aient le sentiment de bénéficier d'un excellent rapport qualité-prix, en particulier lorsqu'ils ont autant de choix à leur disposition sur le marché. Même si rejouer à MindsEye permettra de mieux comprendre le monde et ses personnages, vous pouvez tout autant profiter des différents jeux in-game. Nous nous engageons également à en ajouter au fil du temps, de sorte que même lorsque les joueurs auront terminé l’histoire, ils auront des raisons de revenir pour voir ce que nous avons ajouté ou modifié. D’autant plus que la vitesse à laquelle nous pouvons fournir ce nouveau contenu est sans précédent et vraiment enthousiasmante.

Adam Whiting, pour Gameblog.

MindsEye : Un robot armé sur un hélicoptère volant au-dessus de Redrock.
© Build A Rocket Boy.

Le gameplay progressif de MindsEye

Outre le contenu additionnel régulier, qu’en est-il de la progression de notre personnage ? On s’est demandé si Jacob aurait droit lui aussi à des évolutions pendant l’aventure. Comme on pouvait s’y attendre, ce sera bien le cas. Mais, ne vous attendez peut-être pas à la profondeur d’un RPG. Build A Rocket Boy a pensé un développement plus réaliste. C’est notamment par ses « nouvelles armes et technologies » qu’il connaîtra un essor. Dans le même temps, des personnages plus puissants s’opposeront à lui pour des séquences encore plus « intenses et ardues ».

Cela va se mettre en place de façon organique dans le jeu. Lorsque vous rencontrez un nouveau type d'ennemi ou de factions disposant d'armes que vous n'avez jamais eues avant, vous pourrez ramasser leurs armes et les ajouter à votre arsenal après les avoir vaincus afin d'être mieux équipé la prochaine fois que vous les rencontrerez.

Adam Whiting, pour Gameblog.

Jacob Diaz disposera également d’un drone compagnon dans MindsEye. Lui aussi aura droit à diverses améliorations tout au long de l’aventure. Il accueillera alors des « fonctions et caractéristiques supplémentaires ». Le studio compte ainsi proposer une richesse toujours plus grande en combat avec une flopée de capacités différentes à la disposition des joueurs. Selon Whiting, « celles-ci renforceront vraiment le sentiment d'être un soldat d'élite du futur ». Au bout du compte, nous devrions la différence devrait être sensible entre nos combats en début et en fin de jeu, grâce à cet arsenal diversifié.

MindsEye : Robot en action.
© Build A Rocket Boy.

Un monde de (très) grande liberté

Au regard des productions de Benzies chez Rockstar, on aurait pu s’attendre à ce que MindsEye soit un monde ouvert, à l’instar d’un GTA, d’autant plus avec cette insistance sur la ville. Ce ne sera finalement pas le cas. Pour autant, Whiting nous assure que la ville de Redrock ne démérite pas et qu’elle en a encore largement sous le coude. De fait, Build A Rocket Boy a d’autres projets pour elle au-delà de ce coup d’essai. Elle pourrait d’ailleurs ne pas se contenter de son premier jeu le 10 juin prochain, Whiting teasant déjà des surprises pour sa sortie.

Nous introduirons la ville et le monde qui l’entoure à travers les événements de MindsEye, mais ce ne sera pas la seule histoire que nous y raconterons. Nous avons des plans plus larges pour l’avenir afin que les joueurs puissent y vivre des expériences variées.

Adam Whiting, pour Gameblog.

Avant de parler d’avenir, on peut déjà relever que MindsEye nous familiarisera étape par étape à cette vaste ville. Whiting rapporte qu’« au début, l’exploration de Redrock et du monde alentour sera cadrée par la narration ». C’est en progressant dans l’intrigue principale que nous pourrons la découvrir davantage, avec la promesse d’une large variété de lieux différents, « intérieurs comme extérieurs ». Une fois l’histoire complétée c’est l’ensemble de la ville qui s’offrira aux joueuses et joueurs. C’est alors que toute la liberté du jeu se déploiera et Whiting ne tarit pas d’éloges sur sa portée.

À terme, nous ouvrirons toute la ville entière pour que les joueurs puissent en profiter comme ils ne l’avaient jamais fait jusque-là. Non seulement ils pourront apprécier notre histoire, mais ils pourront aussi créer les leurs. Nous sommes convaincus que ce niveau de liberté n'a jamais été donné aux joueurs auparavant.

Adam Whiting, pour Gameblog.

Attendez-vous enfin à faire chauffer l’asphalte pour parcourir Redrock puisque la conduite constitue une part importante du jeu. Comme les autres aspects évoqués avant, elle affichera une « physique réaliste », couplée à une « maniabilité dynamique ». En tant que fan de jeux de course, Whiting tenait à ce qu’elle soit « amusante et intuitive afin que les joueurs puissent lancer les voitures dans les virages à grande vitesse et qu'ils aient l'impression d'être à la limite du contrôle », comme si vous conduisiez comme un pilote expérimenté. Et il semble très confiant sur ce point.

La conduite dans MindsEye.
© Build A Rocket Boy.

Mais le réalisme n’est pas le seul mot d’ordre de MindsEye. Vous l’aurez compris, la diversité est aussi au cœur de l’expérience. C’est pourquoi Build A Rocket Boy a intégré une « grande variété de véhicules qui conviendront à un grand nombre de joueurs différents ». L’histoire vous invitera à en piloter de toutes sortes afin d’alterner les sensations. Play Arcadia sera aussi une autre façon d’exploiter ces mécaniques. Pour Whiting, c’est l’occasion d’« aborder l’expérience de conduite de plein de manières intéressantes qui ne colleraient pas forcément avec l’intrigue ». Le représentant du studio est bien décidé à en vanter les mérites !

C’est là toute la beauté de cet outil, car il permet d’inclure plusieurs gameplay dans le jeu sans nous soucier de savoir s'ils entrent en conflit avec la narration. C’est en quelque sorte ce qui nous permet d'avoir le beurre et l'argent du beurre comme nous n'avons jamais pu le faire auparavant.Plus les communications s’enchaînent, plus MindsEye se montre intriguant.

Adam Whiting, pour Gameblog.

MindsEye : Hélicoptère.
© Build A Rocket Boy.

La promesse cinématographique réaliste accompagnée d’une liberté d’envergure sur plusieurs aspects pourraient proposer une expérience véritablement exaltante si le défi est relevé. Cependant, il va avoir fort à faire pour s’octroyer une place solide dans le paysage des jeux d’action. Mais les équipes de Build A Rocket Boy n’ont pas souhaité appesantir sur ces comparaisons et d’éventuelles appréhensions à l’approche d’un certain GTA 6. Il faut dire qu’il y a encore beaucoup à découvrir sur ce premier jeu du studio. D’ici au 10 juin prochain, celui-ci ne manquera certainement pas de donner d’autres arguments de poids pour convaincre. Après avoir mis l’accent sur les graphismes et l’histoire, c’est maintenant une démonstration concrète du gameplay que le public attend.