Sega Rally fait son retour sur Next Gen, et donc en HD. Tous les fanas de ce jeu de course arcade sont aux aboies et attendent de nouvelles infos sur la bestiole. Bon ben voilà, vous allez être contenté par votre humble serviteur. Surtout ne dites pas merci...
Tiens, je viens de m'apercevoir que dans mon article de vendredi, à propos de ma visite chez Sega, j'avais oublié de vous dire que j'avais également reluqué Sega Rally. Qu'est-ce que je peux être tête en l'air, des fois ! Bon, alors je vais rattraper le coup en vous en parlant vite fait bien fait... Un producteur anglais était donc là pour nous faire une présentation de ce nouvel opus de Sega Rally, l'un des jeux de caisse qui a le plus marqué les gamers je pense. D'ailleurs, à ce sujet, il semblerait que, selon ce même producteur, la borne d'arcade sortie en 1995 ait été la plus rentable de toute l'histoire de la compagnie.
Back on the track !
Douze ans plus tard, Sega Rally revient. Premier choc, il n'est pas développé au Japon, mais en Grande-Bretagne, dans un studio tout nouveau tout beau : Sega Racing Studio. J'en vois déjà qui flippent que la licence soit dénaturée, et je dois avouer que moi-même j'ai eu un petit moment de panique en entendant la nouvelle. Néanmoins, en apprenant qu'aux commandes de ce projet on pouvait trouver une cinquantaine de cerveaux issus de Criterion, Rare, Codemasters ou encore Rockstar, ça m'a un poil rassuré. Après, une fois le jeu en action devant les yeux, j'ai même poussé un "ouf" de satisfaction. En effet, entre nous, on a ici souvent tendance à dire que "les screenshots ne rendent pas les coups" (comprenez qu'il ne faut pas se fier aveuglement aux screenshots envoyés par les éditeurs)... Eh bien dans ce cas précis, ils sont parfaitement fidèles aux captures d'écran, il n'y a pas d'entourloupe. C'est super beau et ça bouge vraiment bien.
Sega Rally en chiffres
Comme dans toute bonne preview qui se respecte, il faut parler chiffre. Alors voilà le topo, mais rapide hein, parce que les chiffres et autres pourcentages, en ce moment, je sais pas vous mais moi je n'en peux plus. On retrouve plus de trente modèles de voitures différents, de toutes les marques (Peugeot, Subaru...) et de tous types (4x4, 2WD). L'un de ces bolides choisi, on va foncer comme des oufs malades dans huit environnements différents, qui comprennent chacun au minimum 3 courses (8x3=24 au minimum, donc, pour ceux qui ont arrêté les maths au CP). Pour l'instant, on n'a pu voir qu'un seul circuit, mais ça le fait déjà. Le design est "à la Sega", c'est-à-dire avec des couleurs chaudes qui pètent de partout. La classe ! On peut voir aussi moult détails, comme des oiseaux qui volent près de la magnifique verdure. S'il n'y avait pas six voitures entrain de se tirer la bourre dans un boucan infernal, on pourrait presque trouver l'endroit bucolique.
En voiture Simone !
On retrouve donc un maximum de six voitures par course, ces dernières étant résolument arcades. Ne comptez pas faire de la trajectoire à la Gran Turismo, ça ne sert à rien. Ici, on met le pied au plancher et on fait du mieux qu'on peut niveau conduite, ça ne donne pas dans la finesse. C'est d'ailleurs pour cela que la représentation des dégâts sur la voiture est purement esthétique et ne pénalise pas les performances du bolide. Dans la pure tradition des Sega Rally, en somme. Alors on enchaîne à toute berzingue les virages en dérapant, et on s'éclate, parce que ça va vraiment super vite et que c'est parfaitement fluide. Parmi les petites choses techniques que l'on remarque, on a une gestion de la boue somme toute originale. N'ayons pas peur des mots, Sega a inventé ce que j'appelle l'effet du "Boueing" (enfin ce que Julo appelle le "boueing", il a le copyright). Je m'explique : dans d'autres titres, on a pu voir comment la voiture se salissait et comment la boue giclait... C'était joli et ça en mettait plein la vue, mais à part enlaidir le châssis de la voiture, ça ne faisait pas grand-chose. Dans ce Sega Rally, le terrain boueux se modifie à chaque passage de voiture, ce qui fait trembler les suspensions et rend les prises de virage plus difficiles. Croyez-moi qu'au bout de quelques tours, après les nombreux passages de toutes les voitures, le terrain est aussi chaotique que l'appart' de RaHaN. Une très bonne idée que l'on va prochainement retrouver à coup sûr dans tous les autres jeux du genre.
Vive le co-voiturage !
Enfin pour terminer, je précise que, bien évidemment, le jeu sera jouable à deux en split screen sur une même téloche, ainsi qu'à six simultanément via le net. Moralité : bien que l'on n'ait vu peu de choses lors de cette présentation, cela s'est avéré largement suffisant pour attiser la curiosité. Maintenant, j'attends impatiemment la version déf', qui devrait débarquer cet automne sur PC, PS3 et X360 (il y a aussi des rumeurs sur une version PSP, ce qui ne serait pas étonnant d'ailleurs...).