Découvrez notre dernier guide comparatif des meilleures cartes graphiques 2023. Après une période particulièrement délicate durant laquelle trouver ne serait-ce qu’une seule carte graphique chez un revendeur tenait de l’exploit, les choses reviennent (tout) doucement à la normale. Les nouvelles générations d’AMD et NVIDIA commencent à se faire une petite place et un nouveau challenger, Intel, entre dans la danse.
Le choix d’une carte graphique n’a jamais été chose aisée, mais entre les pénuries persistantes, les prix qui ont flambé, la sortie de la nouvelle génération et l’arrivée d’un troisième acteur, on peut dire que le défi est encore plus délicat à relever. C’est pourtant ce que nous vous proposons de faire à travers une sélection sans doute critiquable, mais qui tente de considérer la majorité des critères depuis la disponibilité jusqu’aux tarifs en passant par les techniques de super-échantillonnage (DLSS, FSR, XeSS), le ray tracing, la mémoire vidéo et les pilotes graphiques.
Top 5 des meilleures cartes graphiques
Intel Arc A750 GraphicsX : l’outsider prometteur
Après plus de vingt d’absence « au plus haut niveau », Intel est enfin de retour dans le monde du GPU et même si certains seront déçus de ne pas le voir concurrencer AMD ou, plus encore, NVIDIA sur le haut de gamme, la proposition d’Intel est finalement très cohérente. L’Arc A750 est une carte graphique qui se contente d’afficher nos jeux en 1 080p, mais elle le fait bien et sans nécessiter d’hypothéquer la maison. Même les jeux les plus gourmands, dotés des options graphiques les plus riches tourneront sans le moindre problème à condition toutefois de ne pas activer le ray tracing. Sur ce point précis, Intel a encore du travail, mais pour le reste c’est très réussi et Intel est même en mesure de proposer une solution de super-échantillonnage convaincante avec le XeSS. Pour la prochaine génération, on s’attend simplement à ce que les pilotes soient un peu plus robustes – mais les mises à jour sont très régulières, bravo ! – et que la consommation au repos soit plus modeste. Un très bon premier choix alors qu’AMD et NVIDIA surfacturent leur proposition concurrente.
ON AIME
✅ Intel signe un joli retour sur le marché GPU
✅ Tarification pas trop délirante
✅ Des performances plus que correctes
✅ Encombrement et nuisances sonores modérés
ON N’AIME PAS
❌ Environnement logiciel encore très neuf
❌ Consommation au repos un peu élevée
❌ Performances ray tracing en retrait
NVIDIA GeForce RTX 3060 Ti : Le bon rapport qualité/prix
Une valeur sûre. Depuis un peu plus de deux ans qu’elle est sortie, la GeForce RTX 3060 Ti est incontestablement une valeur sûre. Forcément, après deux ans d’exploitation, nous aurions bien aimé qu’elle soit encore plus accessible financièrement parlant puisque nous ne sommes pas encore revenus aux prix de lancement… d’avant la pénurie généralisée. Reste que le GPU est une référence à la puissance de calcul parfaitement calibrée pour le jeu en 1 080p ou 1 440p selon la gourmandise du titre retenu. Rappelons que la solution DLSS 3 de NVIDIA ne fonctionne pas sur ce GPU, mais le DLSS 2 est déjà redoutable d’efficacité et, dans certains cas, il permet même d’activer le ray tracing tout en gardant un bon niveau de fluidité. Pour ne rien gâcher, l’intégration réalisée par MSI est ici exemplaire. Le constructeur s’est contenté d’un PCB dit « ITX » pour signifier combien il est court. De fait, la carte est très peu encombrante, se contente d’un seul ventilateur, mais dispose tout de même de 12 Go de mémoire vidéo. Histoire d’enfoncer le clou, soulignons que ce modèle n’est qu’à peine plus bruyant que les double-ventilateurs et qu’il est sensiblement moins onéreux.
ON AIME
✅ Très bonnes performances 1 080p / 1 440p
✅ Modèle « ITX » très compact et encore discret
✅ Le DLSS 2 fait déjà pas mal les choses
ON N’AIME PAS
❌ Pas assez costaud pour le ray tracing
❌ Baisse des prix encore trop timide
AMD Radeon RX 6700 XT : l’autre bon rapport qualité/prix
Chez AMD, l’heure est à la génération RDNA 3. Hélas, celle-ci peine à nous convaincre complètement alors que NVIDIA est déjà parvenu à décliner plus largement sa nouvelle gamme. Pour l’entrée/milieu de gamme, nous nous rabattons donc sur un modèle RDNA 2 qui garde encore toutes ses qualités et profite de baisses de prix substantielles… même si, on ne va pas se mentir, on voudrait qu’elles soient encore plus prononcées. La Radeon RX 6700 XT est un modèle intermédiaire particulièrement convaincant grâce à de très bonnes performances sur le créneau 1 080p / 1 440p. Comme la RTX 3060 Ti, elle permet – en fonction de la gourmandise du jeu retenu – de trouver un juste équilibre entre fluidité et niveau de détail avec, le soutien notable du FSR, la technique de super-échantillonnage signée AMD. Cette dernière n’est pas encore au niveau du DLSS de NVIDIA, mais les choses avancent bien. De plus, avec la Fighter, PowerColor nous propose une belle intégration de ce GPU avec un système de refroidissement sur deux ventilateurs afin que la dissipation thermique ne soit trop encombrante ni pour le boîtier du PC ni pour nos oreilles.
ON AIME
✅ Très bonnes performances 1 080p / 1 440p
✅ Encombrement modéré, refroidissement bien pensé
✅ Consommation relativement limitée
✅ Sortie vidéo HDMI 2.1
ON N’AIME PAS
❌ Prise en charge du ray tracing en retrait
❌ FSR pas encore au niveau du DLSS
❌ On aimerait des prix davantage en baisse
NVIDIA GeForce RTX 4070 Ti : le must sans (trop) se ruiner
Troisième GPU de la nouvelle génération NVIDIA, le 4070 Ti est ici intégré par ASUS à sa gamme TUF Gaming pour une carte d’excellente facture aux finitions soignées. D’emblée, nous sommes un peu gênés par les dimensions du produit car avec plus de 30 cm de long et près de 14 cm de haut, la carte ne rentrera pas dans tous les boîtiers. C’est d’autant plus dommage que, pour le reste, c’est pratiquement un sans-faute de la part d’ASUS. La ventilation est excellente et permet de maintenir au frais, sans nous massacrer les oreilles, le GPU de NVIDIA. Un GPU qui n’a d’ailleurs pas son pareil pour présenter à leur avantage tous les jeux du moment. On se fait plaisir en activant la totalité des options graphiques et en poussant la définition d’image jusqu’au 1 440p, même le ray tracing peut être enclenché sans trop de problème pour permettre à Cyberpunk 2077, c’est un exemple, de briller de mille feux. Une chose tout de même, nettement plus chère que la génération RTX 3070 Ti qu’elle est amenée à remplacer, la RTX 4070 Ti ne rentrera pas non plus dans tous les budgets.
ON AIME
✅ Très haut niveau de performances, ray tracing bien pris en charge
✅ Impeccable pour jouer en 1 440p tous détails au maximum
✅ Échauffement limité, nuisances sonores faibles
✅ DLSS 3 et plus généralement, l’écosystème NVIDIA
ON N’AIME PAS
❌ Tarif bien plus élevé que la précédente génération 3070 Ti
❌ Plus de 30 cm de long et poids de 1,4 kg
❌ 3,25 slots PCIe de condamnés… autant dire 4
NVIDIA GeForce RTX 4090 : la reine sur son trône
Disponible depuis l’automne dernier, la GeForce RTX 4090 a tellement fait parler d’elle que vous en avez forcément eu quelques échos. Pour faire simple, tout ce que l’on dit à son sujet est vrai… ou presque. Non, elle ne mange pas les enfants et ne nécessite pas un mini réacteur nucléaire pour assurer son alimentation. En revanche, c’est bel et bien un monstre de puissance qui permet de faire tourner les jeux sans se poser la moindre question : on place tous les curseurs graphiques au maximum et on joue en 4K sans le moindre problème de fluidité. L’activation du ray tracing permet bien sûr de profiter d’effets assez remarquables, même si cela reste purement cosmétique, nous sommes d’accord. Reste qu’à l’heure actuelle, il n’y a rien de mieux que le GPU RTX 4090 pour jouer dans des conditions optimales et prévoir l’avenir. Gainward passe haut la main son examen « d’intégration » avec une RTX 4090 Phantom énorme – comme toutes les autres – mais impeccablement finie et capable de rafraîchir les ardeurs du GPU sans nous annihiler les tympans. Du beau, du très beau boulot.
ON AIME
✅ Des performances absolument incroyables
✅ Aucun jeu, aucun niveau de détail ne lui fait peur
✅ Prise en charge avancée du ray tracing
✅ DLSS 3 et plus généralement, l’écosystème NVIDIA
ON N’AIME PAS
❌ Tarif stratosphérique
❌ Encombrement et poids de la carte
❌ Consommation gargantuesque
Ce qu’il faut savoir pour choisir sa carte graphique
Une carte graphique est-ce vraiment indispensable ?
Si on ne parle pas nécessairement de carte graphique, il faut savoir que tout ordinateur – aussi compact ou portable soit-il – dispose de ce que l’on va appeler une solution graphique. C’est elle qui gère tout ce qui a trait à l’affichage et si vous consultez cet article, c’est donc qu’au moins cette partie fonctionne !
Blague à part, la solution graphique de votre PC ne prend pas forcément la forme d’une carte graphique. On parle alors de « graphique intégré » ou iGPU. La partie affichage est alors gérée par le microprocesseur de votre PC – Pentium, Core i5 ou Ryzen 3600 par exemple – ce qui lui impose un travail supplémentaire et peut nuire aux performances globales du système. Pour faire simple, un iGPU n’est généralement pas indiqué pour faire du jeu vidéo.
Pour en revenir à la question initiale, oui, une carte graphique est absolument indispensable pour quiconque souhaite jouer de manière « sérieuse » comme c’est sans doute votre cas puisque vous venez sur Gameblog. Même un modèle d’entrée de gamme sera plus performant que le plus puissant des iGPU avec, à la clé, des jeux plus fins, plus détaillés, qui tournent plus vite et avec davantage d’effets. Attention toutefois, une carte graphique ne peut pas s’ajouter à un PC portable auquel est pratiquement interdite toute évolution.
AMD, Intel ou NVIDIA, ça change quelque chose ?
La question est tranchée, vous avez décidé de prendre une carte graphique pour votre PC. Reste maintenant à déterminer laquelle et vous avez de la chance car la période est à nouveau faste. À nouveau car entre 2020 et 2022, on va dire qu’il était difficile de trouver ne serait-ce qu’une référence en stock, même chez les plus gros revendeurs de France. Mieux, alors que nous avions à faire à un duel, les concurrents sont maintenant trois.
En effet, avant de choisir un modèle précis de carte graphique, il est important de choisir vers quelle « écurie » se tourner. En réalité, ce n’est pas tout à fait vrai, le choix de la marque et du modèle de processeur graphique (GPU) – celui qui est au cœur de la carte – vont de pair.
Aujourd’hui, on peut donc choisir entre AMD, lequel a racheté ATI il y a des années pour devenir un acteur majeur du GPU, NVIDIA qui n’est pas loin d’avoir inventé une grande partie des technologies utilisées aujourd’hui et Intel, davantage spécialiste du CPU, il tente un retour sur le GPU après plus de 10 ans de silence radio. AMD et NVIDIA dispose de très nombreuses références tandis qu’Intel assure son retour avec trois principaux produits.
Pourquoi tel GPU plutôt que tel autre ?
Forcément, il sera plus simple de décrire la situation chez Intel que chez AMD ou NVIDIA, mais nous prenons ici le problème à l’envers. En effet, les trois concurrents disposent de produits d’entrée, de milieu et de haut de gamme. On peut même dire que NVIDIA va un peu plus loin que ses meilleurs ennemis avec des produits ultra haut de gamme que d’aucuns considèrent complètement déraisonnables.
Choisir son GPU, c’est avant tout choisir une définition d’image dans laquelle seront calculés les jeux et, pour ce faire, il faut se pencher sur les caractéristiques de son écran. En effet, inutile de sortir l’artillerie lourde mentionnée précédemment pour afficher les jeux sur un écran Full HD (1 080p). En revanche, si vous vous décidez pour un écran 4K de plus d’un mètre de diagonale, il ne va pas falloir être pingre au moment de choisir sa carte graphique.
De manière schématique, on distingue trois cas de figure auxquels des variantes sont à apporter selon que tel ou tel effet est activé. Sur PC, on résume les choses en fonction de ce que l’on vise comme définition d’image : 1 080p (Full HD), 1 440p (WQHD) ou 2 160p (un peu abusivement appelée 4K). La première est l’entrée de gamme, la seconde le milieu de gamme et la troisième le haut, voire le très haut, de gamme.
L’entrée de gamme jeu vidéo n’est pas constituée par les cartes graphiques les moins onéreuses. Ces dernières sont prévues pour des machines de bureautique et font à peine mieux que les iGPU. Il est par exemple encore possible de trouver des références NVIDIA GeForce GT710, GT730, GT1030 ou AMD Radeon RX 550 : ces modèles sont à proscrire, vous ne pourrez absolument rien en faire.
Pour commencer à parler jeu vidéo, il faut se tourner vers des GPU GeForce RTX 3050 ou Radeon RX 6500. À Gameblog, nous préférons vous orienter sur plus costaud avec, au choix, du NVIDIA RTX 3060, de l’AMD RX 6600 ou de l’Intel Arc A750. À ce niveau nous mêlons entrée et milieu de gamme lequel se retrouve plutôt sur des GPU comme les RTX 3060 Ti, les RX 6600 XT et les Arc A770.
Le milieu de gamme se poursuit ensuite chez AMD et NVIDIA seulement – Intel n’est déjà plus dans la course – avec les RTX 3070 et RX 6700 XT. Puis nous entrons doucement dans le haut de gamme : d’un côté les RTX 3080/3090 et les RTX 4070 Ti, de l’autre les RX 6800/6900 et les RX 7900. Enfin, le très haut de gamme est la chasse gardée de NVIDIA avec sa RTX 4080 et, surtout, la RTX 4090.
Cette hiérarchie est un peu arbitraire, mais elle permet d’établir une espèce de hiérarchie entre les GPU, donc entre les cartes. Passer à un GPU plus puissant a généralement deux incidences : la puissance de calcul est plus importante et davantage d’effets sont pris en charge. La puissance de calcul est principalement là pour faire tourner un jeu plus rapidement, de manière plus fluide, et ce, même si on monte en définition d’image.
Vous vous en doutez, si la puissance de calcul est plus importante, on peut aussi activer davantage d’options graphiques dans les paramètres du jeu (ombres, reflets, particules…) sans que l’animation ne se mette à toussoter. L’autre incidence est la prise en charge de nouveaux effets, plus modernes. Nous y reviendrons, mais c’est le cas avec le très tendance ray tracing que les GeForce RTX 3000 et, plus encore, 4000 gèrent mieux que la concurrence.
Et la quantité de mémoire vidéo, c’est important ?
Voilà bien un paramètre qui est trompeur. Non que la quantité de mémoire vidéo (VRAM) soit sans importance, mais elle est régulièrement mise en avant sur les boîtes des cartes graphiques ou sur les fiches des revendeurs alors que son incidence est moindre que la puissance de calcul du GPU. Disons pour faire simple que de la VRAM va dépendre la quantité d’éléments graphiques que l’on pourra charger en même temps.
Ainsi, un jeu en 2 160p occupe bien davantage de VRAM que s’il est réglé en 1 080p. De la même manière, des textures dites haute définition nécessiteront un surcroît de VRAM qu’il vaut mieux posséder sans quoi la chose ne pourra tout simplement pas s’afficher. De fait, la quantité de VRAM nécessaire est directement liée à la puissance du GPU et inutile d’avoir 16 Go avec un GPU RTX 3050.
À l’heure actuelle, même en 4K, il est très difficile (impossible ?) de trouver un jeu qui nécessite plus de 10 Go de VRAM. Les choses bougent très vite dans le jeu vidéo et nous ne voudrions pas vous induire en erreur, mais disons donc que sur de l’entrée / milieu de gamme vous êtes tranquilles avec 10 Go de VRAM et que pour le haut de gamme, il faut viser 16 Go.
DLSS, ray tracing, stuttering, latence… C’est quoi ce charabia ?
Dès lors que l’on se penche sur le monde de la carte graphique, impossible de faire l’impasse sur d’innombrables termes techniques, de locutions anglaises et de sigles. Nous ne les passerons évidemment pas tous en revue, mais impossible de ne pas au moins évoquer le ray tracing. Cette technique de rendu n’est absolument pas nouvelle, mais très exigeante en ressources, elle n’a pu être réellement utilisée en jeu que très récemment.
De manière schématique, le ray tracing étudie le chemin parcouru (par les « rayons ») entre chaque pixel de l’image à générer et chaque source lumineuse. Pour un développeur de jeu, c’est un gain de temps considérable et, pour le joueur, c’est l’assurance de scènes réalistes. Nous l’avons dit, la technique est gourmande et il a fallu attendre l’arrivée du RTX chez NVIDIA pour que cela soit exploitable. Depuis, AMD et Intel s’y sont mis aussi.
Pour faire face aux besoins du ray tracing, mais aussi pour être en mesure d’exploiter la très médiatisée 4K, les fabricants de GPU ont imaginé la technique dite de super-échantillonnage. En gros, le GPU ne rend l’image qu’en 1 440p et des algorithmes calculent le rendu 4K en créant les points manquants. Plusieurs niveaux de qualité existent et AMD, Intel ou NVIDIA ont tous leur solution (FSR, XeSS, DLSS) avec un avantage de maturité pour NVIDIA.
Dans le monde de la carte graphique, on parle aussi souvent de tearing et de stuttering. Deux termes barbares liés à un même problème : la désynchronisation entre ce qui est rendu par le GPU et ce qui est affiché par l’écran. Dans le premier cas, l’image apparaît comme déchirée alors que dans le second, elle « bégaie » : l’image ne change pas parce que le calcul de la nouvelle n’est pas encore terminé par le GPU.
De vrais problèmes que l’on résout, depuis peu, avec les technologies FreeSync (AMD) et G-sync (NVIDIA) : carte graphique et moniteur sont synchronisés afin d’éviter toute déformation, toute saccade et, par la même occasion, on en profite pour limiter la latence : ce décalage de temps entre l’envoi d’une commande et son exécution réelle. On le voit, le choix de la carte graphique est lié à celui du moniteur : toute la chaîne doit être FreeSync ou G-sync.
C’est bon, on n’oublie rien ?
Hélas, les points de vigilance sont si nombreux qu’il est impossible d’en faire le tour. Les principaux sujets ont toutefois été traités et, pour terminer, évoquons quelques points, plus anecdotiques comme ce que signifie le terme Founders Edition. Il s’agit de distinguer les cartes directement fabriquées par NVIDIA, par opposition aux « tierce parties » produites par ASUS, Gigabyte, MSI pour ne citer que trois partenaires. Dans les faits, cela ne change pas grand-chose.
Les plus anciens auront sans doute en mémoire le sigle « SLI » qui désignait une solution de feu 3DFX pour associer la puissance de deux cartes graphiques. Un temps, NVIDIA puis AMD ont repris cette idée pour constituer des PC très puissants, mais à la configuration parfois douteuse. La prise en charge par les développeurs de jeux vidéo devenait de plus en plus aléatoire et la chose est tombée en désuétude.
Au-delà de la puissance de calcul d’un GPU, il ne faut pas oublier le refroidissement. En effet, en fonction de ce qui est utilisé, vous pouvez vous retrouver avec un produit discret ou une vraie turbine qui donne l’impression que le PC va s’envoler. Double ou triple ventilateur, semi-passive, blower, chambre à vapeur, caloducs… : le seul conseil à donner est de vous fier à des tests pour voir si le modèle convoité correspond à vos besoins en la matière.
Enfin et ce n’est pas si éloigné de la question du refroidissement, la taille et le poids de la carte graphique ne sont pas à négliger : une carte discrète l’est souvent parce que son refroidisseur est imposant. Hélas, le terme « imposant » a évolué depuis quelques années : les cartes de 30 à 35 cm de long ne sont plus rares et les plus puissantes dépassent les 2 kg. Là encore, avant d’acheter, il faut vérifier que la carte rentre dans le boîtier – pas seulement en longueur – et qu’elle ne va pas trop tirer sur le PCI Express : des « pieds » de maintien existent.
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