Sorti en salles il y a moins d’un mois, Joker 2 semble bien loin de l’impact qu’avait eu son prédécesseur en 2019. Malgré l’attente considérable et une campagne marketing ambitieuse, les premiers chiffres indiquent que le film pourrait devenir un échec financier majeur pour le studio. Il est maintenant estimé que le film pourrait perdre près de 200 millions de dollars pendant son exploitation en salles.

Un succès qui ne se répète pas pour Joker 2

Lorsque le premier Joker est sorti en 2019, le film a marqué les esprits et enregistré un succès impressionnant, avec plus d’un milliard de dollars de recettes mondiales. De plus, Joaquin Phoenix avait remporté l'Oscar du Meilleur Acteur pour sa performance intense, cimentant le film comme un phénomène culturel. Cependant, Joker 2 n'a visiblement pas su capitaliser sur cette dynamique.

Les premiers retours critiques n’ont pas été aussi enthousiastes que pour le premier volet. Beaucoup ont reproché une narration moins percutante et une direction artistique jugée moins audacieuse. Cet accueil tiède a, semble-t-il, refroidi une partie du public, expliquant la baisse de fréquentation en salle.

Le coût de production de Joker 2 est estimé à plus de 150 millions de dollars, sans compter les coûts de marketing, qui ont considérablement gonflé le budget global. Avec des chiffres au box-office en déclin constant depuis sa sortie, il devient de plus en plus probable que le film ne parvienne pas à atteindre le seuil de rentabilité en salle. Si cette tendance se poursuit, le studio pourrait perdre jusqu'à 200 millions de dollars au cours de la diffusion en salle.

Une décision radicale

Face à cette situation, le studio a décidé d'avancer la sortie digitale de Joker 2, désormais prévue pour le 29 octobre. Cette démarche vise clairement à limiter les pertes en misant sur les ventes numériques et les plateformes de streaming. Cependant, cela soulève des interrogations : dans un marché déjà saturé par le streaming, le film parviendra-t-il à générer suffisamment de revenus pour compenser son échec en salles ?

Source : Warner