Parfois, le jeu vidéo s'égare. Il prend des chemins sombres et qui sentent pas très bon pour en arriver à un point où il nous laisse prostré(e) devant l'écran, l'air interdit, en se demandant pourquoi, et surtout comment on en est arrivé là.
Dernier cas en date : l'application Bomb Gaza sur Google Play. Déplacé, irrespectueux, inapproprié. Consternant.
Des exemples, plus ou moins choquants, causes du même type de malaise, il y en a plus d'un. Des jeux qui par leur thème plus que limite, leur concept navrant, la faillite de leur gameplay ou de leur réalisation - voire tout cela en même temps - provoquent un rejet massif. Nous avons décidé de plonger les mains dedans et d'en ressortir ceux qui nous ont le plus marqué depuis que notre divertissement favori existe.
Après tri, ce sont donc 10 jeux qui méritent un point d'interrogation géant, un facepalm, un non franc et massif, un "plus jamais" en affiche 4 par 3, que nous vous proposons de (re)découvrir. Chacun à sa façon, il incite à l'indignation.
Mais, comme toujours, ce TOP ne saurait prétendre à la vérité universelle et l'exhaustivité, et constitue un point d'entrée pour que vous partagiez vos propres expériences via les commentaires.
AVERTISSEMENT : certains jeux de ce classement sont clairement destinés à un public averti.
Bonne lecture !
Sommaire
10. Paris Marseille Racing II (PSOne et PS2, 2002)
Toute l'oeuvre du développeur/éditeur néerlandais Davilex mérite un retrait de permis. C'est un fait. Mais s'il fallait en choisir un, même si le révoltant K2000 et le vomitif Miami Vice réalisent chacun une performance inoubliable, ce serait forcément celui-ci.
Paris Marseille Racing II constitue vraisemblablement l'une des plus graves insultes adressées au jeu vidéo. On y comprend strictement rien, c'est injouable, laid comme c'est pas permis et irrespectueux de toute logique y compris dans le pop de ses décors... En un mot : inadmissible. Et c'est une suite. Pourquoi ?
9. Hooligans, Storm Over Europe (PC, 2002)
Créer le buzz, c'est tout un art. La violence aide souvent à attirer l'attention. Des jeux comme Manhunt ou Postal peuvent en témoigner. Si on peut pardonner, un peu, à ces derniers, des écarts maîtrisés, comment cautionner une simulation de hooliganisme ?
Paru en 2002, ce RTS bas du front développé DarXabre qui propose d'organiser ses raids de gens stupides (et biberonnés à l'alcool) en dehors et sur les terrains, a fait parler de lui. Mais, dénué de morale et d'intérêt, on peut dire qu'il ne l'a pas mérité.
8. BMX XXX (PS2, Xbox et GameCube, 2003)
On peut comprendre le besoin de réaliser des jeux "sexy". Reste encore à trouver une approche adéquate. Acclaim, éditeur de Dave Mirra Freestyle BMX, s'est dit qu'il serait pertinent de reprendre le principe du jeu de vélo acrobatique façon Tony Hawk... avec des femmes dévêtues, voire topless.
Sans oublier de proposer des médiocres séquences filmées de strip tease tout à fait gratuites. Enfin non, il fallait encore acheter ce triste jeu.
7. Custer's Revenge (Atari 2600, 1982 aux États-Unis)
Les jeux pornographiques, ça existe depuis un bout de temps. Pas de quoi s'offusquer du principe, tant qu'il est encadré. Mais il y a le cas de Custer's Revenge, du développeur spécialisé Mystique. Une cartouche qu'on n'avait pas envie de mettre.
Et pour cause, si l'idée d'incarner un cow-boy se baladant nu (mais qui garde son chapeau, son foulard et ses bottes) et devant esquiver des flèches ne pose pas plus de problème que ça, proposer le viol pur et simple d'une indienne attachée à un cactus pour faire grimper son score, cela reste parmi les pires concepts EVER.