Après un premier chapitre additionnel que certains préféreront bien vite oublier, voici venir le premier épisode d'une nouvelle pièce en trois actes destinée à prolonger l'odyssée de 2018. Comme pour Origins, Ubisoft joue la carte de la mythologie, en proposant Les Champs de l'Élysée, un DLC mythologique et surnaturel, qui poursuit l'aventure alors que Layla s'est enfin emparé d'un certain artefact d'immortalité... Le jeu s'amuse d'abord à enchaîner les renvois entre les deux époques, quitte à imposer aux joueurs d'innombrables temps de chargement, mais il fallait bien faire avancer l'intrigue. Si la première heure n'est pas forcément des plus passionnantes, elle pourra toujours être zappée au démarrage, histoire de ne pas frustrer ceux qui voudraient dépasser tout le monde dans la course à l'Élysée. Un bon point, une fois de plus, pour les curieux pressés d'entrer dans le domaine des dieux.
Après quelques phases d'exploration contemporaines, Kassandra/Alexios se voit ainsi ouvrir les portes de l'Atlantide, et rapidement celle du panthéon des dieux grecs. Divin oblige, les équipes d'Ubisoft se sont comme l'an passé complètement lâchées, accouchant d'un monde onirique et fantasmagorique où le merveilleux l'emporte sur tout le reste. Bien que pour faire face à la diabolique Perséphone il ne faille une nouvelle fois assassiner tout ce qui bouge, la progression très libre de ce premier épisode laisse tout le loisir de parcourir ces environnements surnaturels à sa guise. une occasion rêvée pour les fanatiques de la série de rencontrer (enfin) bon nombre d'Isus, et de consulter quelques documents enrichissants à nouveau le background. Les nouvelles capacités demanderont également un peu d'exploration, un parti-pris qui sied très largement à la verticalité des Champs de l'Élysée. Vous l'aurez compris, avec une liberté appréciable, des environnements à se rouler par terre, du contenu pensé pour les fans et une durée de vie conséquente, Assassin's Creed Odyssey nous offre enfin une très bonne raison d'y retourner, même après plusieurs dizaines d'heures au compteur. Finalement, c'est Charles Trenet et Fat Mike qui avaient raison : il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Élysées...