Quand il s'agit de célébrer son glorieux passé, Konami est toujours un peu à côté de ses pompes. Il y a une intention de départ louable pour Castlevania Requiem : réunir deux des meilleurs jeux de la saga des Belmont pour les possesseurs de PS4. D'un côté Castlevania : Rondo of Blood, merveille de jeu d'action et de plate-forme ardu, intransigeant, sorti sur PC Engine en 1993 ; de l'autre le miraculeux Castlevania : Symphony of the Night qui a décidé que 1997 était l'année de l'exploration libre pour Alucard. Et puis il y a le résultat, austère comme pas permis. Le menu principal permettant de choisir la version dans laquelle se plonger est d'une tristesse effroyable. Aucun bonus n'est pas prévu. Seules des options sans grande envergure se présentent - changer la taille de l'affichage, appliquer des lignes de balayage, un entrelacement ou un lissage, choisir l'arrière-plan, opter pour des voix anglaises ou japonaises. On se lance et on constate, parce que V.F., sauvegarde rapide et dialogues reconnaissables, que l'on a affaire à de l'émulation sans travail supplémentaire de The Dracula X Chronicles, paru initialement sur PSP, sans la version 2,5 de Rondo of Blood, avec des bruitages passant par le haut-parleur de la Dual Shock 4. Pour le profane, ça passera. Pour le connaisseur, celui qui a déjà retourné le château de Dracula dans tous les sens, l'intérêt reste assez limité.
Test de Castlevania Requiem : Pas de quoi boucher une dent creuse
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27 octobre 2018