Genre redondant par excellence, le beat'em all se doit plus que n'importe quel autre de se réinventer pour que l'amour ne se fane pas trop vite. Axé sur l'aventure et proposant un gimmick très sympa sur le papier, Penny-Punching Princess avait largement de quoi séduire. Malheureusement, le principe de pouvoir tout acheter en sortant sa calculatrice n'apporte pas suffisamment de peps pour faire oublier la redondance absolue des différents niveaux et une action répétitive à souhait. Et lorsque l'on découvre bien vite qu'il faut se farcir les mêmes donjons pour monter son niveau avant d'espérer voir le bout de ces huit chapitres similaires, c'est l'ennui qui guette. Dommage, car Penny-Punching Princess profitait pourtant d'une sympathique écriture et d'un doublage japonais, même si la localisation française est aux abonnés absents. À moins de vouloir jouer les Balthazar Picsou féminins et nippons, difficile de s'amuser plus de quelques dizaines de minutes sur ce titre pourtant déjanté où l'argent est roi, même avec un second personnage qui tente de varier les plaisirs. Comme dans la vraie vie, l'argent ne fait pas tout.
TEST FLASH de Penny-Punching Princess : L'amour ne s'achète pas
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04 avril 2018