Les suites sont légion aujourd'hui. Et quelles que soient leurs qualités, ça agace quand même tout le monde. Néanmoins, on ne peut pas reprocher à la saga des Red Faction de ne pas tenter de se renouveler à chaque épisode ! Avec un principe récurrent, celui de la destruction des environnements, les développeurs de Volition nous ont offert successivement plusieurs FPS, un GTA-Like et aujourd'hui, il s'essayent au TPS avec Armageddon. Alors que d'autres hésitent encore à lancer de nouvelles franchises sur le marché, avouons que le studio de THQ n'a pas peur de tout détruire pour tout reconstruire. Et ça tombe bien, puisque c'est le concept du jeu !
Les Mason (les maçons ?) sont une famille maudite de colons. Ils ont décidé de s'installer sur Mars, le caillou rouge. Toutes les deux générations, un fléau s'abat sur le fils du moment. Après qu'Alec a donc libéré la planète du joug de l'EDF (Earth Defense Force), c'est au tour de Darius, son petit fils, de faire face à des hordes de monstres venus des entrailles de la planète rouge. Pour le meilleur, le pire ? Ni l'un, ni l'autre !
Tour à tour jeu de tir en vue subjective, puis GTA Like, les Red Faction évoluent à chaque nouvelle itération. Cette fois, Volition tente de nous proposer une expérience à la troisième personne. Si la forme est cette fois encore différente, la saga conserve son ingrédient de base, la destruction. En effet, le moteur graphique (GeoMod), permet de détruire la plupart des environnements (sauf les bords de l'espace 3D dans lequel se trouve Darius), structures, batisses, etc. Et il faut avouer que cette possibilité rend le titre particulièrement accrocheur. Techniquement d'abord car à défaut d'être impressionnant d'un point de vue graphique, Armageddon est extrêmement fluide. Sachant que le plaisir du titre vient de l'action frénétique qu'il propose, on apprécie que l'ensemble ne souffre pas de ralentissements. Ensuite, c'est au niveau du gameplay à proprement parler que l'on apprécie le système de jeu. Exploser les décors est un régal et intervient directement dans la jouabilité puiqu'on peut s'en servir pour éliminer les ennemis, ou encore résoudre certaines énigmes.
En définitive, Armageddon est donc un TPS ultra classique mais très défoulant grâce à son système de destruction et de reconstruction des décors. On s'extasie devant un tel défouloir, malgré des niveaux ultra classiques (couloir, arène, couloir, arène, etc.), un scénario franchement pauvre, des monstres pas toujours excitants et une réalisation moyenne. Pas de quoi casser la baraque mais cela demeure suffisant pour passer un moment sympa lors d'une soirée en solitaire (comptez un peu moins de 8 heures de jeu en solo).