Tout juste un mois après Le Chant de Leliana, Bioware continue de nous alimenter en DLC pour son sanguinolent Dragon Age. Alors que le prédécesseur était résolument orienté scenario, la partie combats se résumant à des gardes, encore et toujours, ici on nous annonce d'emblée qu'on ne fera pas dans la dentelle. En effet, ce module est "réservé aux personnages expérimentés". Je dégaine donc Léonie, ma guerrière Berserker Psychomancienne niveau 30, et me dirige d'un pas décidé vers le thaig d'Amgarrak.
Disons le tout net : le synopsis de Dragon Age : Origins - Les Golems d'Amgarrak tient sur un ticket de metro. Jerrik Dace demande de l'aide au commandant de la Garde des Ombres pour retrouver l'expédition de son frère, qui a disparu dans cette cité naine abandonnée (c'est sûr, si 20 nains y sont passés, en y allant à deux, ça va marcher beaucoup mieux). En route donc pour un bon vieux "donjon" à l'ancienne, dans une ambiance très film d'horreur qui n'est pas pour déplaire. Vu la très faible durée de vie du DLC, je vais m'abstenir d'en révéler beaucoup plus. Mais visiblement, c'est horrible, regardez : il y a du sang et des boyaux partout, des apparitions fantomatiques et cet être étrange que l'on passe son temps à apercevoir de loin...
Le bestiaire que l'on rencontre est plutôt varié : des engeances, des revenants, des morts-vivants, des golems (encore heureux), des apparitions innommables, une bouteille d'huile, du papier toilette, deux éponges... Ah non, ça c'est la liste des courses, pardon. En tout cas, le niveau est plutôt corsé, et n'étant pas sur mes gardes, j'avoue que je me suis honteusement fait exploser dès les premiers mètres. Si vous êtes du genre à aimer vous faire fouetter avec des orties fraichement coupées, ce module est fait pour vous !
Quant à la partie exploration, elle sera des plus succinctes. La mécanique de jeu tourne autour de la gestion d'une sorte d'Immatériel, mais multiple, qui colorera votre écran de chatoyantes teintes bleues, mauves, rouges... ajoutant à l'horrifico-bourrin un côté trip rave-party fluo. Malgré cela, vous n'aurez pas trop à réfléchir pour finir de parcourir la carte.
Pour le prix d'un Coca au café du coin (3.50€), Les Golems d'Amgarrak a de quoi occuper une soirée, à jouer frénétiquement de la pause pour espérer survivre à sa succession de combats bourrins. Ca tombe bien, il pleuvait ce soir. Il remplit honnêtement son office, vu l'absence de grandes prétentions... Mais on espère toujours du plus conséquent pour attendre jusqu'à Dragon Age 2 !