Chaque semaine que Saint Denis fait, je regarde mes Koh Lanta. Yéyéyéyé ô yéyéyé est mon bat-signal qui annonce l'heure de ma dope, mon crack, mon amphétamine. Après avoir longtemps chroniqué le show sur mon blog, j'écris désormais des critiques passionnées dans la poilade optimale mais avec un professionnalisme que j'espère digne de God Denis Brogniat. Tout cela sans doute pour tuer ma frustration de ne pas être encore allé affronter son regard, jusqu'aux poteaux. C'est pourquoi ce jeu tout pourri, même "gratuit", basé sur Koh Lanta / Survivor me plonge dans un tel marasme vidéoludique. Appli "internationale" oblige, il ne se donne même pas la peine de numériser le visage du titanesque présentateur aux yeux de félin, comme les versions Wii et DS qui étaient pourtant déjà de jolies références en matière de daubes. Pas de naïades ni de belles amazones, envolé l'érotisme du sable qui s'engouffrent dans les maillots de bains, à la place : des bandeaux de pubs. Mais bon sang, toutes les décisions de "l'aventure" se jouent à la courte-paille, sans déconner, ils n'ont jamais regardé l'émission ? Et quand Denis nous disait que les eaux paradisiaques recèlent mille dangers, c'était parce qu'il avait oublié les requins de ce jeu de plongée qui, j'en suis persuadé, n'étaient pas prévus dans le cahier des charges de TF1. Un jeu de surf à l'inspi Tiny Wings ? Sérieusement ? On continue ? Ah non, déjà plus de perles, la monnaie du jeu, nécessaire pour continuer sa partie. A acheter avec du vrai argent, hein, pas en échangeant son riz ou son manioc. Ce Koh Lanta sur iOS est la boule noire de l'iPhone qui le téléchargera, un ramassis de très mauvaises idées pour un jeu inepte. Je crois qu'il s'agit là d'un candidat sérieux à ce qui pourrait être irrévocablement la pire adaptation de tous les temps d'un show TV. Faisons comme si ça n'avait jamais existé.
Test : Koh-Lanta (iPhone, iPod Touch, iPad)
La sentence est irrévocable
30 novembre 2012