Depuis qu'il a quitté Capcom en octobre dernier (lire Keiji Inafune quitte Capcom !) , Keiji Inafune créé des sociétés et parle.
A ce titre, Andriasang nous rapporte les intéressants propos du créateur accordés aux étudiants de l'université Ritsumeikan de Kyoto. On y apprend ainsi que c'est en brisant les règles de Capcom que la firme japonaise a retrouvé de la vigueur. Son exemple ? Dead Rising et Lost Planet.
En effet, les prototypes de ces deux titres avaient été initialement rejetés par Capcom. Tout aurait dû s'arrêter là... sauf qu'Inafune n'en a pas du tout tenu compte et a continué le développement dans son coin. Dans le cas de Lost Planet, le budget dédié au prototypage a même été dépassé de 400% ! C'était d'ailleurs la stratégie d'Inafune qui imaginait qu'en explosant les budgets, il approcherait d'un jeu fini à moitié... et qu'alors ses supérieurs seraient forcés d'accepter de le finir. Une tactique risquée, mais payante puisque c'est effectivement ce qui s'est passé.
Mieux encore, Lost Planet et Dead Rising ont connu un véritable succès international. Inafune n'étant pas dupe sur son sort si ça n'avait pas été le cas. Il parle même de "crime de guerre" pour ce qu'il avait fait. A noter aussi qu'il souligne que chez Capcom la règle est de 80% de suites... 20% de nouveaux titres.