FPS profitant de l'univers du comic créé par David Wohl, Marc Silvestri et Garth Ennis, The Darkness était passé relativement inaperçu au moment de sa sortie en 2007. Cependant, il avait laissé un bon souvenir à ceux qui s'y étaient essayés. C'est dans les locaux de l'éditeur 2K que nous avons pu découvrir via le biais d'une démo, sans toutefois toucher à une manette, The Darkness 2. Starbreeze a désormais passé la main à Digital Extremes au développement, pour une nouvelle aventure semble-t-il, un peu plus tournée vers l'action. Impressions.
L'intrigue de The Darkness 2 se situe deux ans après le premier volet. Un laps de temps qui aura suffi à Jackie Estacado, le protagoniste du jeu et du comic, pour arriver à la tête de la mafia Francheti. Mais cela et bien d'autres choses, nous l'avons appris dans la démo sous forme de flashbacks... Car ce n'est pas au fond d'un resto italien que nous avons retrouvé Estacado mais sur une croix en bois, crucifié et bastonné à coup de crosse de flingue. Voilà qui devrait suffire à poser le décor...
Le Passager noir
The Darkness 2 est sombre (sans blague ?), violent, sanglant. Pas étonnant quand on sait que son protagoniste est plus ou moins le corps hôte du Chaos en personne. Du coup, tout comme dans le premier jeu, notre protagoniste pourra compter sur l'aide (en plus de ses deux mains expertes en dézinguage), de deux tentacules à mâchoires , telles deux têtes d'hydre. Celle de gauche permet de saisir, d'attraper des ennemis ou des éléments du décor pour ensuite les étreindre ou s'en servir comme bouclier (ex. : une portière de bagnole arrachée), alors que celle de droite déchiquettera, broiera des crânes, démembrera, voire même, bouffera des coeurs arrachés façon Mola Ram. Des animaux de compagnie bien utiles en somme, à l'instar du Darkling, sorte de petit farfadet de l'enfer, qui contrairement au premier jeu sera désormais seul et nous prêtera main forte de manière tout à fait autonome.
Techniquement comic
Pas de quiproquo, cet intertitre est juste le fruit de mon manque d'inspiration. L'idée, c'est qu'à la manière d'un Borderlands, dans ce Darkness 2, Digital Extremes a forcé le trait, pour un rendu qui se veut plus "comic". Visuellement, le jeu est donc plutôt beau, sans être totalement impressionnant. Ce qui l'est un peu plus en revanche, ce sont les effets de lumière que l'on a pu par exemple découvrir dans une scène se déroulant dans le métro (le tout est porté par le moteur Evolution Engine). La lumière, notre héros y sera d'ailleurs sensible, dès lors que vous n'utiliserez pas les pouvoirs du Malin...
Enfin, précisons pour les plus fans du premier jeu, que Mike Patton rempile au doublage de Jackie Estacado et que Paul Jenkins, scénariste sur le comic, s'occupe de l'intrigue de The Darkness 2.
Même bref, notre aperçu de The Darkness 2 se révèle plutôt positif. Si au niveau du gameplay, The Darkness 2 ne semble pas énormément se distinguer de son aîné, le titre semble très travaillé graphiquement et dans son ambiance. Le doublage est de très bonne facture, tout comme les animations faciales des personnages et évoluer à la première personne, gun et tentacules au corps, autre part qu'en Irak, à trouer du terroriste ou du bidasse est vraiment agréable. C'est ainsi que nous attendrons avec impatience d'en savoir plus sur The Darkness 2, disponible sur Xbox 360, PS3 et PC, en théorie, cet automne.