Après avoir été l'arlésienne des jeux vidéo, Gran Turismo 5 est en passe de devenir l'un des titres les plus critiqués de l'histoire... Certains diront que c'est à juste titre, puisque si l'on fait abstraction du débat sur les qualités et défauts intrinsèques du jeu de Polyphony Digital, il faut bien admettre que plusieurs problèmes semblent entacher l'expérience.
Pour exemple, hier soir, la plupart des joueurs de GT5 connectés au PlayStation Network devaient patienter de longues minutes pour passer d'une simple page de menu à une autre. Ainsi, en cliquant sur un mode, ou une page, en rapport avec le Online, vous étiez bon pour mourir d'impatience... Certains parlent même de freezes complets de la PS3, les obligeant à redémarrer la machine de Sony (dont les dirigeants doivent commencer à avoir de sacrées sueurs froides...). De plus, le jeu en ligne était impossible durant la soirée, sans doute parce que les serveurs étaient en maintenance ou débordés... Et dire que pendant ce temps là, Kazunori Yamauchi, le papa de la saga, serrait des paluches en Espagne...
Du coup, certains joueurs, écoeurés, ont déversé leur rage sur la toile toute la nuit. On les comprend un peu. Néanmoins, il suffisait de se déconnecter du PSN pour pouvoir jouer à GT 5 sans le moindre souci, la faute à des serveurs capricieux qui ralentissaient l'interface. En effet, le titre semble échanger des données avec les serveurs en permanence quand la PS3 est connectée à Internet, et ceci même lorsque vous voulez vivre votre GT Life tranquillement dans votre coin. Du coup quand les serveurs sont à la peine, c'est tout le jeu qui en fait les frais.
Heureusement, la situation est revenue à la normale vers 2h30 du matin et les parties en ligne fonctionnaient correctement à partir de 3h00 du matin. Depuis, tout semble aller heureusement pour le mieux...
Espérons qu'il ne s'agissait là que d'un simple problème passager des serveurs qui ne se reproduira pas, sans quoi les joueurs risquent de déserter Gran Turismo 5 plus tôt que prévu... et moi aussi d'ailleurs !