Déjà annoncé en février dernier par le patron de THQ, Brian Farrell, le prochain volet de Red Faction - que nous appellerons pour l'instant Guerrilla 2 - vient de refaire parler de lui à l'occasion de la GDC 2010, qui se déroule en ce moment même de l'autre côté de l'océan, à San Francisco. C'est pendant une interview avec Joystiq que Danny Bilson, chef de la section "Core Games" de l'éditeur, a en effet confié divers détails et une date cible pour cette suite...

Le nouveau jeu emmène Red Faction vers de nouveaux horizons, en revenant en quelque sorte au vieux Red Faction, puisque 80% du jeu se déroule en dessous de la surface du sol.

Je vous vois venir : en quoi ces horizons, qui plus est sous-terrains, sont-ils nouveaux s'ils reviennent à ce que faisait la licence avant même d'arriver sur cette génération de consoles... mais bon, ne jouons pas les gros relous, hein. Il s'agira en fait d'un hybride entre les anciens Red Faction et le volet Guerrilla sorti l'année dernière. Prévu pour Mars 2011, le shooter devrait donc adopter une structure moins ouverte, plus propice à la narration, tout en conservant bien sûr les décors destructibles qui sont la marque de fabrique de la série.

Malheureusement, le dernier volet n'aura pas connu le succès commercial escompté par ses auteurs, d'autant que la qualité du jeu, elle, était plutôt bonne (lire le test). Mais qu'à cela ne tienne, THQ et Danny ont bien l'intention de conserver la marque pour le prochain titre, et s'efforcent entre temps d'exposer les joueurs à l'univers pour mieux les préparer à l'arrivée de ce futur volet. C'est ainsi que Danny explique le but de cette opération promotionnelle offerte aux joueurs américains ayant acheté tôt Darksiders (ils pouvaient obtenir, jusqu'au 7 mars dernier, une copie gratuite de Red Faction : Guerrilla par l'intermédiaire d'un coupon spécial).

En donnant nos stocks maintenant, sur Red Faction, nous exposons plus de gens à cette licence parce que nous avons de grosses ambitions avec Red Faction la prochaine fois. Si le jeu n'était pas si bon que ça, nous ne le donnerions pas du tout.

Hey ! Hey ! S'ils vous reste des exemplaires je suis sûr qu'il y a des preneurs en France !

-Via-