Ubisoft a beau être le géant français de l'industrie, c'est un concept tout ce qu'il y a de plus allemand qui définirait sans doute le mieux l'attitude de l'entreprise vis-à-vis de la licence Splinter Cell, qui n'en finit plus de ne pas revenir. Oubliez les expressions "souffler sur les braises" ou "remuer le couteau dans la plaie", et préférez "Schadenfreude".
Cette "joie maligne" d'outre-Rhin est en effet celle qui se manifeste lorsque l'on se réjouit du malheur d'autrui. Alors que les langues les plus pendues du milieu nous laissent espérer un retour du père Fisher via une nouvelle aventure en réalité virtuelle, ou une incontournable adaptation en série pour Netflix, nombreux sont les joueurs a espérer une suite à l'épisode Blacklist, qui date tout de même de 2013.
À défaut d'annoncer un nouveau jeu dans lequel l'agent de la NSA tiendrait le premier rôle, c'est une nouvelle fois en mode featuring que Sam Fisher s'annonce dans l'une des productions d'Ubisoft : avoir avoir pointé le bout de son triptyque lumineux dans Tom Clancy's Ghost Recon : Wildlands, Breakpoint ou encore Elite Squad, c'est donc dans Rainbow Six Siege que se jouera sa prochaine apparition.
Histoire de se mettre dans l'ambiance, la page officielle du jeu dresse le portrait de Fisher à travers la plume de l'opératrice Finka, qui tente une description sortie d'un film d'action des années 1990, qui rassurera (ou pas) les admirateur de l'agent quant à un retour en haut de l'affiche :
Il a l'air d'être encore en forme pour quelqu'un qui a pris sa retraite, même si je dois avouer qu'il avait l'air un peu plus crevé que d'habitude lorsqu'il est arrivé. Je me demande quelles sont les motivations de Zero pour utiliser Rainbow comme base. Il ne serait pas là sans raison et l'on devrait profiter de son expérience.
Ubisoft nous donne désormais rendez-vous le 16 août pour découvrir plus en détail le contenu de l'Operation Shadow Legacy. Alors, heureux ?