S'il est une expression qui fait le bonheur simple des développeurs de ce monde et de leurs supérieurs, c'est bien du "succès critique et commercial", qui assure les faveurs de deux publics parfois difficiles à réconcilier, mais aussi de juteux bonus pour tous.
Attendu comme un certain messie par les joueurs avides de passer leur colère sur des hordes de démons virtuels, DOOM Eternal est arrivé à point nommé pour compléter l'offre vidéoludique résolument pacifiste d'Animal Crossing : New Horizons.
Le reboot de 2016 était déjà parvenu à reconquérir le coeur des amoureux de fast FPS, douze ans après le dernier épisode en date. Les joueurs auront vraisemblablement répondu présent au nouvel appel du Slayer, puisque l'éditeur Bethesda se félicite aujourd'hui publiquement d'un lancement réussi, précisant sans apporter de précisions chiffrées que "le titre a rapidement battu les records de vente de la licence sur son week-end de lancement, réalisant le double des bénéfices de DOOM à sa sortie".
Le succès s'était rapidement fait sentir sur la toile, puisque ce second chapitre du reboot de la série avait dès sa sortie battu le record de fréquentation simultanée du jeu sur Steam, un premier indice qui laissait espérer d'un accueil largement favorable. Le responsable des ventes Ron Seger a malgré tout tenu à rappeler les particularités de l'actuelle configuration, pour la forme :
Nous sommes heureux que tant de fans aient pu profiter de DOOM Eternal, malgré la fermeture de milliers de revendeurs
Et au vu de la critique enjouée de notre défourailleur de démons Joniwan, ce n'est finalement que justice, puisque cet opus dépasse en tous points son prédécesseur de 2016, et nous laisse évidemment espérer de belles choses pour la série crée en 1993 par Carmack et Romero, depuis entrés dans l'histoire du jeu vidéo.