Redragon ne fait pas que des claviers, il y a également des souris au programme de ce fabriquant chinois de très grandes séries. Tout comme pour les claviers Manticore et Pegasus, nous disposons d'un modèle basique et versatile et d'un autre exclusivement tourné vers le Gaming.
L'examen des deux souris qui s'accordent avec ces claviers révèle tout d'abord (et encore une fois) leurs origines chinoises au sens péjoratif du terme.
Le packaging est de très mauvaise qualité et extrêmement cheap. L'odeur dégagée à l'ouverture des boîtes est à l'avenant et tout cela sent bien le plastique bas de gamme (pensez à aérer vos pièces). Ceci dit, d'un point de vue strictement pratique, on dispose de toutes les informations nécessaires pour faire son choix et cela en français dans le texte.
Parlez-vous souris ? Le jargon des technophiles pouvant parfois être obscur, en particulier dans la lecture des fiches techniques, voici quelques pistes pour mieux comprendre les caractéristiques d'une souris. |
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La Wyrm, un rapport qualité/prix imbattable
Commençons tout d'abord par la plus petite des deux. La Wyrm est surtout petite par son prix. A 30€ elle affiche pourtant des caractéristiques très intéressantes là ou ailleurs vous avez une souris avec quatre boutons et une roulette. Ici les chinois proposent 8 boutons dont 7 programmables avec un polling contemporain de 1000Hz. La souris est donc réactive, son poids en témoigne. Elle est un chouïa au dessus de 100g. C'est très léger, même si cela ne va pas pas aussi loin que la PRO de chez Logitech (83g). Mais maintenant que la marque suisse a montré le chemin en cassant la fausse idée de poids = qualité, nous allons certainement voir de plus en plus de souris partir sur cet "avantage".
Le plastique est de qualité moyenne avec une texture originale légèrement granuleuse. Si vous aimez les peaux de pêche, passez votre chemin. Elle adopte un look "gamer" en simulant un sol craquelé avec des couleurs qui varient selon la précision choisie directement avec le logo Redragon. Ainsi, elle propose 5 résolutions différentes déclinées en autant de couleurs (rouge, bleu, vert, violet...). Utilisable sans logiciel spécifique, elle ne peut évidement activer des macros qu'en installant tout de même l'utilitaire qui va bien.
La Wyrm est une bonne surprise pour qui souhaite une souris versatile qui sort du lot. Le tout sans se ruiner. Bien sûr, elle ne monte pas dans les résolution des concurrentes les plus performantes, mais elle est ambidextre et plaira ainsi à tout le monde. Une solution particulièrement adaptée en nomade par exemple. Bien entendu à ce prix, c'est une souris filaire, mais avec un câble tressé de bonne qualité.
La Leviathan, ajoutes des formes tu seras gamer !
Alors que la Wyrm joue plutôt dans la sobriété, malgré une parure tout de même pleine de couleurs, la Leviathan veut en mettre plein la vue. Les formes sont hachées, les arrêtes nombreuses, le look est ainsi beaucoup plus agressif et exclusif. D'ailleurs elle est réservée aux droitiers. le nombre de boutons programmable monte à 9, les fonctions de macro sont toujours activables avec une commande spécifique.
Grimpette dans les chiffres également pour les performances du capteur qui monte à 12 000 DPI pour une accélération donnée sur le papier de 50G. Après l'avoir malmenée pendant quelques heures, l'engin est finalement un peu cheap. Les réactions sont présentes, les déplacements linéaires avec un polling toujours à 1000Hz, mais on a pas l'impression d'avoir une souris gamer d'un point de vu qualitatif. La faute sans doute à des plastiques en dessous de ce qui se fait d'habitude dans ce segment. Même à 80€ avec une finition alu pour la plaque inférieure et des patins en téflon pour la glisse on reste un peu sur sa faim. Le poids en revanche sera parfait, puisqu'adaptable entre 105 et 130g avec l'adjonction de lest à la convenance du joueur. La manoeuvre est facile le concept on ne peut plus simple avec des poids de 5g au nombre de 5.
Alors certes, elle brille de mille feux avec ses 16 millions de couleurs, mais elle souffre sans doute d'un positionnement difficile à tenir. Les gamers qui voudraient des prestations haut de gamme pour jouer pendant des années dans les meilleures conditions risquent fort de se tourner vers des modèles certes plus onéreux, mais aussi beaucoup plus performants. Ceux qui n'ont pas besoin des fioritures gaming iront sans doute plus facilement s'intéresser à la Wyrm avec un prix presque trois fois inférieur.
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EN RÉSUMÉ : | ||||
LA PETITE SOURIS QUI MANGE LA GROSSE Autant la Wyrm se positionne dans un rapport qualité / prix imbattable, autant la Leviathan risque d'avoir du mal à trouver son public malgré des prestations intéressantes. Il reste à garder à l'esprit que c'est sur le moyen et long terme qu'il va falloir pondérer les avis sur ce matériel. Ce ne sera en effet que sur plusieurs mois qu'il sera possible de savoir si l'investissement était judicieux et si le SAV sera efficace sur un matériel OEM chinois rebrandé. Surtout qu'on retrouve ces références aux USA avec des prix très différents. La Leviathan par exemple est désignée de base en M802 et s'appelle TITANOBO à 40$. Il faudra peut-être attendre la mise en ligne du site de distribution français afin d'avoir plus d'informations à ce sujet. |
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ON A AIMÉ : | ON N'A PAS AIMÉ : | |||||
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FICHE TECHNIQUE : | ||||
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