INFO GAMEBLOG. Après nous avoir évoqué son envie de voir les consoles passer à un cycle itératif, évoquant l'arrivée de possibles PS4.2, PS4.3, Julien Merceron est revenu à notre micro sur son départ de Konami.
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En attendant de vous proposer notre interview en vidéo intégrale, retour sur quelques passages. Forcément, une interrogation globale se posait : comment s'est passé son départ de Konami, sa prise de décision et son choix de ne pas suivre Hideo Kojima dans sa nouvelle aventure ?
Explications...
Gameblog : L'année a été tumultueuse chez Kojima Productions. Qu'est ce qui t'a finalement poussé à quitter Konami ?
Julien Merceron : En effet la fin d'année fut assez mouvementée. Tout ça remonte à mars 2015 et un certain clash opposant la direction de Konami à Hideo Kojima. A cette époque là, il était quasiment clair que Hideo Kojima allait partir et que ça allait peut-être être le dernier Metal Gear de Konami. De mon côté, je me suis posé pas mal de questions.
Il était clair que j'allais rester chez Konami pour sortir Metal Gear Solid V, et surtout pour finir aussi les autres projets qui étaient en cours. Il était donc inenvisageable de partir avant fin septembre 2015. Partir avant que tout soit en bonne forme... certainement pas. Mais j'ai commencé à discuter avec pas mal de gens autour de moi, et le choix s'est fait dans cette période de transition de fin d'année.
J'ai adoré travailler avec Hideo Kojima et je retravaillerai avec lui volontiers.
Tu as choisi finalement Bandai Namco, là où de nombreux joueurs auraient pu t'attendre dans la nouvelle entité Kojima Productions. Pourquoi ce choix ?
J'ai adoré travailler avec Hideo Kojima et je retravaillerai avec lui volontiers. Ma volonté de faire autre chose dans l'immédiat est liée au fait que Hideo a tendance à faire des jeux en 5 ans, et il en fait un à la fois. Surtout au démarrage avec un nouveau studio, il ne va pas se lancer sur 3/4 projets à la fois. En tout cas les 3 premières années de l'aventure, je ne me voyais pas travailler sur un seul projet à plein temps.
J'ai plutôt l'habitude d'en avoir 20 en parallèle, et c'est ça qui m'excite aussi. Avoir un nombre de plates-formes extrêmement hallucinant, une vraie diversité dans le type de jeu et au niveau technologique également, donc avec Hideo on s'est plutôt dit : "écoute, si dans 3 ans tu as vraiment des soucis, on en parlera, mais dans l'immédiat il faut absolument que je fasse autre chose." Et puis j'avais d'autres éléments en tête sur lesquels je voulais absolument travailler.
Nous détaillerons les projets de Julien Merceron chez Bandai-Namco dans les prochains jours. En attendant, il sera ce mardi soir en MasterClass à la Cité des Sciences et de l'industrie.