Quand Philosophie Magazine répond au courrier d'un jeune garçon de 11 ans lui demandant pourquoi sa maman ne veut pas le laisser jouer tout le temps à la PlayStation, on flirte avec une représentation un rien moyenâgeuse du média numérique. Extraits...
A voir aussi : Arianne Brodier s'excuse auprès des joueurs
Repéré par l'artiste 2080, ce passage du courrier des lecteurs de Philo Mag laisse songeur.
Bonjour @philomag c'est vous les responsables de ce torchon ? pic.twitter.com/aKhwddYKgt
- 2080 (@2080music) 24 Janvier 2015
Le passage le plus savoureux reste sans conteste celui-ci :
Je vais quand même te citer l'exemple d'une fillette de ma connaissance qui, ayant joué à la PlayStation sans interruption pendant trois semaines, fut retrouvée bouffie, hébétée, les yeux enflés sortant des orbites comme des balles de ping-pong rouges, tandis qu'une bave glaireuse dégoulinait de la commissure de ses lèvres gonflées comme des sangsues. Elle avait perdu l'usage de la parole et n'était même plus capable de digérer normalement !
Bon, si l'on ne doute pas que cette réponse soit emprunt de second, voire millième degré (c'est du moins à souhaiter), l'ensemble de l'article laisse songeur quant à l'image du jeu vidéo que le magazine souhaite véhiculer. Surtout auprès d'enfants d'une dizaine d'années.
Après n'oublions pas, qu'évidemment, comme toute pratique exercée à l'excès le jeu vidéo n'est pas sain... de là à se transformer en Regan Legland.
MAJ : Philosophie Magazine vient de nous répondre :
@PoufyGB Ces lignes st de @TomiUngerer que ns n'avons pas l'habitude de censurer. C'est une chronique très décalée, pas l'opinion du mag.
- Philosophie magazine (@philomag) 26 Janvier 2015