Hier, Microsoft nous invitait dans son hôtel Xbox One à Paris pour tester les versions définitives de son line-up de lancement. L'occasion de mettre la main à nouveau sur Forza Motorsport 5 et de vous livrer une dernière fois nos impressions avant le test !
Pour cette nouvelle session de prise en mains, Dan Greenawalt, producteur de la saga, était présent pour nous présenter son dernier bébé enfin finalisé. Nous nous sommes évidemment jetés sur l'une des bornes mises à disposition pour découvrir le jeu en "conditions réelles", tel qui s'offrira à vous à partir du 22 novembre, c'est à dire avec une sauvegarde vierge et un mode carrière prêt à être entamé pour la première fois. Nous avons ainsi eu le temps de finir le premier championnat et d'en commencer un deuxième, d'améliorer une bagnole, d'en acheter une autre... et surtout de nous rassurer une fois de plus sur la qualité offerte par ce premier épisode next-gen...
Mamma mia, che bello !
Bon, quitte à se répéter, pour une premier essai sur Xbox One, les développeurs de Turn 10 ont fait du très bon boulot. Comme beaucoup de jeux nouvelle génération, le gap n'est pas si gigantesque que ça, certes, mais il se voit quand même clairement, que ce soit dans le rendu général ou les détails. En développement depuis 3 ans (il a été développé en parallèle à Forza 4), Forza 5 est sans aucun doute le jeu de lancement le plus impressionnant visuellement. D'abord parce qu'il affiche des graphismes en 1080p natif de très bonne facture, avec de nombreux détails qui font la différence (reflets, lumières, et autres effets spéciaux, distance d'affichage, netteté de l'image...), mais aussi parce qu'il le fait avec un frame rate de 60 images/seconde constant des plus agréables. Bref, le jeu fait immédiatement bonne impression, et il nous régale encore à plus long terme, lorsqu'on découvre de nouveaux environnements/circuits tous plus beaux les uns que les autres, ou encore lorsqu'on regarde les bagnoles de plus près et qu'on constate non seulement leur superbe modélisation, mais aussi (à y regarder d'encore plus près) le simple rendu de la peinture sur la carrosserie... Splendide. Les légères fausses notes (comme par exemple l'effet des vitres et pare-brises fêlés, malgré une vue cockpit réussie) sont franchement rares.
La stessa cosa in meglio
Côté gameplay, le constat est à peu près le même. On reste en effet sur les très bonnes bases d'un Forza 4, auxquelles on a ajouté quelques subtilités qui améliorent évidemment l'expérience. Le pilotage se voit ainsi boosté par une physique plus poussée du côté des pneus et des suspensions. Le comportement des véhicules n'en est que plus réaliste, que ce soit au niveau des freinages ou de l'adhérence. Honnêtement, mes longues heures passées sur le quatrième opus sont assez lointaines maintenant, la différence paraît subtile, mais j'ai dû activer certaines aides que j'avais pour habitude de couper pour remporter ces premières courses, tant les tête-à-queues ont été nombreux au début, durant mes accélérations en sortie de virage... A ce sujet d'ailleurs, comme j'avais pu vous l'expliquer durant la Gamescom, l'apport des gâchettes vibrantes de la nouvelle manette est vraiment excellent. Le genre de "gadget" qui améliore vraiment l'expérience, forçant l'impression d'avoir un bolide entre les mains à chaque freinage et à chaque patinage.
Gli sorprendenti Drivatars
On a également pu découvrir pour la première fois en situation de jeu les fameux "Drivatars", qui remplacent les IA traditionnelles dans chaque course du championnat. En gros, chaque adversaire présent sur la course est désormais la simulation d'un joueur réel, envoyé dans votre partie depuis le cloud, avec ses qualités et ses défauts. Je ne pensais pas voir de grosses différences, mais en fait c'est un apport intéressant ! Chaque adversaire a ainsi un comportement différent, mais aussi et surtout plus humain... Si par exemple vous aviez pour habitude d'observer le freinage de la voiture devant vous et de retarder le vôtre en vous disant "y'a de la marge, c'est une IA, elle est prudente et freine trop tôt"... eh bien oubliez ! Vos adversaires peuvent également freiner trad, parfois trop d'ailleurs, et vous ne devrez compter que sur vous même une fois en piste, comme lorsque vous jouez en ligne. Sympa ma foi.
La medesima carriera ?
Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de découvrir le mode carrière en profondeur, mais ce dernier s'annonce au moins très, très long. En une heure et demi, j'ai pu finir un championnat (il y en en des dizaines et des dizaines a priori, vu les menus) et en entamer un autre. Une voix off vous accompagne à chaque écran au départ et jusqu'à la fin du premier championnat, comme une notice interactive, avant de vous laisser tranquille. Une fois bouclées toutes les courses, vous pourrez en effet vous lancer dans l'achat d'un nouveau bolide (plus de 200 dans cet épisode) ou dans les nombreuses améliorations possibles de l'actuel (ça fonctionne toujours pareil, en mode "manuel" ou "auto"). Il est également possible de revenir sur chaque championnat pour le finir à 100% grâce aux courses bonus (elle se débloquent selon vos performances), ou bien sûr de passer au suivant. Rien ne nous a vraiment surpris dans le début de cette carrière, si ce n'est la présence des courses "Top Gear". En l'occurrence c'était du grand n'importe quoi, avec notamment une course sur la piste officielle de l'émission recouverte de poubelles, de plots et de barrière à défoncer. Ce n'est pas trop dans l'esprit du jeu mais bon, ça pourrait être sympa si les idées sont bonnes... on verra ça pour le test !
Nous avons encore plein de choses à découvrir sur ce Forza 5, qui semble assez monstrueux côté contenu. On n'a notamment toujours pas pu mettre la main sur son mode multijoueur, ni même aller assez loin dans son mode carrière... Toujours est il que nos impressions sont déjà très bonnes, avec une réalisation franchement excellente, qui nous donne déjà un bel aperçu de ce qui nous attend avec cette nouvelle génération de consoles. Le gap n'est pas si large que ça au premier abord, mais difficile de bouder son plaisir devant un jeu si beau. La distance d'affichage et la netteté de l'image nous ont notamment marqués. Et côté gameplay, que dire si ce n'est qu'on a là ce qui ce fait de mieux dans le compromis arcade-simu ? On sent les bolides entre nos mains, il y a une vraie tension dans les courses... on prend son pied, tout simplement. Pas de grande révolution à l'horizon pour le moment, mais assurément un très gros jeu de lancement pour la Xbox One. On vous en dit plus lors du test !