Mais où va Microsoft ? Il y a quelques mois encore, le géant de Redmond dévoilait sa nouvelle console, la Xbox One. Une machine fruit d'une vision claire et un rien radicale. Explosion de rage des joueurs. Depuis, le détricotage n'en finit plus. Dernier revirement en date : Kinect longtemps au coeur de l'expérience Xbox One... n'est désormais plus obligatoire !
Autant être franc vu le climat entourant la Xbox One, tout le monde s'y attendait. Après être revenu sur la connexion obligatoire et d'autres fondamentaux de la philosophie initiale de la Xbox One, les joueurs se doutaient que l'obligation de connecter Kinect finirait par sauter. Aussi étonnant que cela puisse être : ils avaient une fois de plus raison.
Microsoft vient ainsi de le confirmer officiellement à IGN :
Comme la connexion, la console pourra toujours fonctionner si Kinect n'est pas branché, même si vous ne pourrez pas utiliser toutes les fonctions et experiences utilisant le capteur.
C'est donc écrit noir sur blanc, Kinect peut ne pas être branché. Il n'est donc plus obligatoire ! Beaucoup s'en réjouiront. Pour autant, la caméra devrait être maintenue dans les packs... jusqu'à ce que les joueurs crient encore plus forts ? Il est désormais possible d'y croire. Tout devient possible avec la Xbox One...
Prochaine (possible) étape : une baisse de prix pour s'aligner sur les 399€ de la PS4 ?
Finalement, on préférerait presque que tout cela ait été prévu depuis le début, tant cela paraît de plus en plus surréaliste. Chaque conviction de Microsoft disparaît en effet au fil des mois. Un story telling d'un genre nouveau... mais qui laisse un étonnant goût en bouche. Celui qui fait dire : mais à force de changer leurs plans, savent-ils vraiment où ils vont maintenant ?
Restera alors une question : hormis quelques exclus, quelles sont les réelles différences entre une PS4 à 399€... et une Xbox One 100€ plus cher ? Les deux machines semblant plus que jamais similaires.
La Xbox One est attendue pour novembre 2013, et une certitude demeure : nous ne sommes probablement pas au bout de nos surprises.