2012 n'étant plus l'année de la fin du monde mais bien une année paire quand même, cette douzième année du 21ème siècle est riche en évènements sportifs avec l'Euro de football en juin prochain bien entendu mais aussi les Jeux de la XXXe Olympiade de l'ère moderne, les J.O. de Londres début juillet. C'est SEGA qui édite cette année encore le portage en jeu vidéo des épreuves de ce grand évènement avec Londres 2012 : Le Jeu Vidéo Officiel des Jeux Olympiques. Nous l'avons essayé pour vous, en toute "simplicidad" comme dirait ce génie de Trazom.
Vous le savez peut-être, jouer à un jeu des JO seul, c'est aussi triste que de manger tout seul au resto ou de se taper une... non rien. Y'a pas de mal hein, mais c'est juste que sans copains, ce genre de choses a un intérêt moindre. C'est pour cela que pour que je puisse écrire ces impressions dans de bonnes conditions, Trazom et Julo, ces deux champions toutes catégories, se sont joints à moi pour jouer à Londres 2012 : Le Jeu Vidéo Officiel des Jeux Olympiques.
Mamut Marmara, médaille d'or au 100 mètres !
Ce qui est pratique quand on a un Trazom dans son entourage, c'est qu'il suffit bien souvent d'observer son comportement face au jeu, face à sa manette, pour avoir une idée de la qualité du bouzin. Là, bien vite, Traz s'est mis à appuyer sur tous les boutons pour que les épreuves démarrent plus vite (les temps de chargements sont longs, l'habillage reprenant vaguement celui de Londres 2012 est bien laid). Et puis, on s'est tous mis à appuyer comme des oufs sur les boutons, pour l'épreuve du 100 m par exemple. Mais attention, ici, il faut gérer une jauge qui doit toujours rester dans le vert pour que la course se déroule sans accrocs. Un faux départ sera également synonyme de pénalité de temps. Du coup, il faut appuyer vite, oui, mais sans bourriner non plus. 100 mètres, 110 mètres haies, épreuves rapides et simples sont plutôt amusantes, d'autant plus qu'au nez et à la bebar de mes camarades de jeu, j'ai remporté la médaille olympique (NDTraz, rectif : UNE seule médaille Gros) avec... la Turquie ! Zafer ! Ah oui. S'il y a bien un choix de nations conséquent, ne comptez pas retrouver Usain Bolt, Laura Flessel ou Teddy Riner dans le jeu. Déjà parce que escrime et judo n'étaient pas disponibles dans cette version preview mais surtout parce que le jeu ne propose aucune licence. Vous représenterez donc la France, avec Jean-Michel Dupont ou l'Espagne avec Manolo Rodriguez. Et puis, c'est peut-être mieux ainsi, car vu la piètre qualité des graphismes et surtout des animations, ça n'aurait pas été rendre hommage aux champions.
Quant aux Jeux Paralympiques...
Si le manque d'imagination dans le déroulement des épreuves est une chose (difficile de réinventer le genre à base de pressions en rythme, aux sticks pour la natation, aux boutons pour le trampoline par exemple, mécanique caractéristique de ce genre de jeu), le manque d'intuitivité dans la prise en main (le saut en longueur où la fureur de Traz nous a fait peur) et surtout le rendu moche et mal animé sont difficilement acceptables. Une interface Kinect est aussi proposée pour le tir à l'arc et le beach volley et c'est une catastrophe. Bouger un peu votre bras ou votre main et la flèche part toute seule, tout le contraire du beach-volley où même avec de grands mouvements, vous obtiendrez une réactivité très moyenne.
Comme d'habitude avec ce genre de jeu depuis quelques années maintenant, la moquerie et la franche camaraderie ont fait de ce temps passé pour s'essayer à Londres 2012 : Le Jeu Vidéo Officiel des Jeux Olympiques, un moment rigolo. Mais ce premier aperçu du titre de SEGA présente bien un jeu que l'on ne peut imaginer être vendu au prix fort, tellement ses mécanismes sont éculés, peu inspirés et intuitifs, et sa réalisation tant ces graphismes que ses animations datés et peu convaincants. Le sprint final est court avant l'arrivée du titre sur PS3, Xbox 360 et PC au mois de juin et ça ne sent pas vraiment la médaille en métal précieux... Wait and see comme on dit à Londres.