2004-2011.
En près d'une décennie, la série de FPS Killzone a su s'installer parmi les sagas qui comptent. Sombre, violent, rappelant certaines heures noires de l'Histoire moderne, les différents épisodes de Killzone ont laissé une trace. A l'occasion de la sortie de Killzone 3, retour sur une série spectaculaire...
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Killzone : le Halo killer ?
Après la sortie de Halo : Combat Evolved sur Xbox, début 2002, qui fut soit dit en passant la meilleure vente sur la machine de Microsoft durant sa courte vie, du côté de la PS2 et de Sony, on commence sérieusement à rechercher aussi un FPS digne de ce nom. Un titre qui tirerait partie des énormes qualités de la seconde console de salon de la firme nippone.
Leur dévolu se jette alors sur un certain Killzone, développé à l'origine pour le PC, par une jeune équipe néerlandaise dont le studio se nomme alors Lost Boys Games. Ce jeu de tir subjectif, imaginé par les développeurs, dévoile une démo en 2002 qui tape alors dans l'oeil de la maison-mère. Ce dernier en demande presque aussitôt l'exclusivité pour sa PS2. Il suffira ensuite à la firme japonaise de s'adjoindre les services d'une certain Joe Dever, écrivain renommé, pour compléter la dream team, capable de pondre enfin un jeu de tir à la première personne (FPS) qui serait à la hauteur du fameux Halo de Bungie / Microsoft.
Le studio néerlandais qui changera de nom peu de temps après pour devenir Guerrilla, doit alors s'adapter aux exigences de la PS2, et oublier tout ce qu'ils ont appris de la programmation sur PC. il leur faudra en effet deux années pour maîtriser la console et produire Killzone premier du nom. Le jeu sort le 1er décembre 2004 en France. Certains le surnomment alors le Halo-killer... le tueur de Halo.
Un goût de IIIème Reich
A l'époque, certains joueurs ne tardent pas à faire des rapprochements entre Killzone et ses fameux Helghasts, et le IIIème Reich d'Adolph Hitler. Comme l'armée allemande après la première guerre mondiale, les Helghasts (descendants des Humains) ont subi une première lourde défaite et veulent se venger en lançant une vaste offensive-éclair face aux Humains de l'ISA (Interplanetary Strategic Alliance), qu'ils haïssent.
Idem pour l'accoutrement de l'Armée Helghast, qui peut faire furieusement penser aux soldats de la Wermarth...
Une fois le titre lancé, le joueur contrôle un certain Jan Templar, un capitaine de l'ISA. Il sera amené par la suite à en contrôler trois autres dans le jeu : Marshal Luger, Rico Velasquez et Gregor Hakha...
Champs de Bataille en ligne
Le jeu en ligne fut l'un des principaux atouts de Killzone. Il promettait déjà à l'époque, moult joutes à plusieurs, jusqu'à 16 précisément, notamment dans le mode Champs de Bataille, qui contient six modes de jeux et huit cartes. Deathmatch, Team Deathmatch, Domination, Ravitaillement, Assaut et Défendre et Détruire. Le seul hic, c'est que ne proposant pas de service en ligne centralisé, seuls des serveurs locaux permettaient aux joueurs de se fritter sur les territoires auxquels ils appartenaient.
Si au final, la note moyenne du titre est parvenue à grimper jusqu'à environ 7/10, selon Game Rankings et Metacritic, pas mal de petits défauts, notamment de l'IA, ont été pointés du doigt. Cela n'a pas empêché le jeu de Guerrilla de se vendre à un peu plus de 2 millions d'exemplaires dans le monde. Une version Platinum est, de ce fait, sorti en 2005 et proposée à 20 euros seulement. De là à en faire réellement un Halo-killer...